Jeudi 14 mars, c'est la Journée mondiale du rein. Et quand ils sont défectueux, il faut avoir recours à une dyalise. Comment garder le moral quand on doit en subir une intervention de quatre heures, plusieurs fois par semaine ? Exemple avec un atelier d'art-thérapie au CHU Lyon sud.
Bien calée derrière un oreiller, Pierrette choisit ses pinceaux avant de porter une touche de bleu sur le tableau posé en face d’elle. La peinture en hémodyalise, on doit l’idée au Dr Grégoire Basse, néphrologue du service. C’est en assistant à un colloque sur la douleur qu’il a été très vite été séduit par le travail d’une art-thérapeute travaillant dans un centre de dyalise à St Etienne. Les pinceaux sont ainsi vus non pas comme un simple loisir, mais un moyen d’exprimer ses émotions.
Celle qui redonne des couleurs, elle s’appelle Anne Jalard. Ancienne institutrice, elle s’est reconvertie à l’art-thérapie il y a trois ans. Elle intervient ici à raison d’une demi journée par semaine, le matin ou l’après midi. Une proposition artistique tout en douceur. Introduit en septembre dernier, cet atelier d’art-thérapie a été financé à hauteur de 6.000 euros par la Fondation Apicil, spécialisée dans la lutte contre la douleur.
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