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Des soldats de l'Ecole du Génie d'Angers engagés au Sahel

Un article rédigé par Bastien Lallier - RCF Anjou,  - Modifié le 21 décembre 2017
Emmanuel Macron est attendu au Niger vendredi. Il doit rendre visite aux soldats français engagés dans le cadre de l'opération Barkhane au Sahel. Plusieurs angevins sont parmi eux.

Ils seraient environ 3 500 sur place pour lutter contre les groupes armés terroristes. Les militaires français vont recevoir vendredi la visite du chef de l'Etat au Niger. Parmi eux, de nombreux sapeurs de l'Ecole du Génie d'Angers. Régulièrement, des soldats angevins vont passer entre quatre et six mois dans le désert du Sahel entre le Mali et le Niger. Le capitaine Mathieu nous raconte son expérience.

Une opération qui dure depuis plus d'un an 

Au mois de mai 2016, le capitaine Mathieu est envoyé au Mali. Pendant quatre mois, il va commander sur place une unité de combat de 130 hommes dans les régions de Kida et de Tessalit à l’Est du pays. Là-bas, les corps sont mis à rude épreuve. Les températures sont éprouvantes (35-36 degrés parfois).Le taux d’humidité est élevé. Ajoutés à cela, 30kg d’équipement sur le dos de chaque soldat. "Le militaire est obligé de marcher pendant 10 km avec l'ensemble de ce matériel, son gilet pare balle, son armement, son sac, pour pouvoir se rendre sur des endroits difficilement accessibles", explique le capitaine Mathieu.
 

Les missions de l'opération Barkhane

Parmi les principales mission des soldats de l'Ecole du Génie au Sahel figure le renforcement d'infrastructures, c'est-à-dire la protection des camps qui abritent les forces françaises contre les fusillades ou les tirs de mortier. Sur place le génie est également chargé des ouvertures d'itinéraires. "Il nous faut détecter tout engin explosif improvisé, c'est la menace majeure sur ce théâtre d'opération. Le but est que tout convoi logistique puisse progresser dans les meilleures conditions possibles et dans des conditions de sécurité optimales. La menace d'engins explosifs improvisés est permanente, les convois peuvent être touchés à tout moment, l'ennemi peut être partout et il est difficilement décelable."

En règle générale, dans le cadre de l'opération Barkhane, les militaires sont mobilisés pour une période moyenne de quatre à six mois consécutifs. Depuis le lancement de cette opération au Sahel, une dizaine de soldats français ont perdu la vie sur place.

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