Accueillir les Ukrainiens qui fuient la guerre, c'est devenu une réalité, depuis une semaine, pour Virginie et Alexandre. Dans leur maison de Haguenau, ils hébergent dorénavant quatre personnes, deux femmes et deux enfants. Et même s'il faut du temps à chacun pour s'habituer à cette nouvelle situation, elle offre un temps de répit pour les nouveaux venus, et un temps de rencontre pour ceux qui accueillent.
Olga est professeure de Français à Kiev. Au début du mois, elle s'est décidé à partir avec son fils Taras, sur conseil de son mari, resté en Ukraine.
Il m'a dit que je ne pouvais pas rester là-bas avec le bébé, qui a 11 mois. En plus, les civils sont gênants pour les militaires, et il y avait très peu de nourriture pour tout le monde.
Elle a finalement fui le pays en compagnie d'amis, qui avaient de la famille à Hagueneau, tandis qu'elle et Janna, une autre jeune femme qui les accompagnait, ont été logées par Virginie et Alexandre, qu'elles ne connaissaient pas.
On a décidé ça en famille, avec nos enfants. On est passés de 4 à 8, mais on leur laisse une certaine intimité, chacune a sa chambre avec son bébé, et le soir on mange ensemble.
Pour l'instant, la plupart des Ukrainiens présents à Haguenau y sont parce qu'ils y ont des connaissances, mais la mairie s'apprête à recevoir d'autres profils dans les semaines à venir.
Si vous-mêmes êtes en capacité d'accueillir des réfugiés chez vous, vous pouvez vous adresser à solidarite.ukraine@strasbourg.eu pour le Bas-Rhin ou à solidarite-ukraine.m2A.fr pour le Haut-Rhin.
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