Comme le reste des habitants de l'Aude, le père Philippe Guittart, curé de la paroisse de Trèbes, a découvert lundi matin les dégâts causés par les violentes inondations qui se sont abattus sur le département dans la nuit de dimanche à lundi. En l’espace de quelques heures, il est tombé l’équivalent de trois à quatre mois de pluie. La crue a atteint un niveau sans précédent depuis 1891 dans la vallée de l’Aude soit "pas loin de 7 mètres".
700 pompiers, neuf hélicoptères et un avion ont été mobilisés pour la reconnaissance des zones et le sauvetage des personnes. Malgré cela, 14 habitants en grande partie de Trèbes ont perdu la vie. Au milieu du chaos, la solidarité et les sourires ont réchauffé les cœurs. Quelques jours plus tard, où sommes-nous ? Florence Gault, qui a interrogé plusieurs spécialistes, fait le point avec Jérôme Bauzon, journaliste pour RCF Pays d'Aude, en direct de Carcassonne.
Après deux semaines de flottement, le remaniement gouvernemental a été annoncé ce mardi matin. Trois ministres et une secrétaire d'Etat sortent du gouvernement après le départ début octobre de Gérard Collomb. Quatre changent de périmètres. Et huit entrent dans l’équipe gouvernementale. Selon l'Elysée, il s'agit d'une "équipe renouvelée, dotée d'un second souffle mais dont le mandat politique reste le même". Emmanuel Macron en a assuré le service après-vente en prenant la parole mardi soir à la télévision dans une allocution enregistrée à l'Elysée.
Ce nouveau gouvernement est destiné à donner un nouvel élan à l'exécutif après un été et une rentrée chaotiques marqués par l'affaire Benalla et le départ de Nicolas Hulot.
Selon une enquête Odoxa pour le Figaro, les Français ont des doutes sur le second souffle promis par Emmanuel Macron. Six Français sur dix se disent insatisfaits de la nouvelle composition du gouvernement, et une nette majorité (53 %) de personnes sondées estime que le principal changement, la nomination de Christophe Castaner comme ministre de l'Intérieur, est une "mauvaise décision".
Sœur Emmanuelle le confiait à Bernard Pivot en 1996. Yallah, c'était son mot préféré. En avant, pour ne jamais s'arrêter. A presque 100 ans, le 20 octobre 2008, disparaissait celle que l'on surnommait la "chiffonnière du Caire". Ceux qui l’ont connue ne peuvent s'empêcher de l'évoquer avec affection et admiration, témoignant de la trace profonde que sœur Emmanuelle a laissée dans leur vie. Aujourd'hui, son action en faveur notamment de l’enfance maltraitée se poursuit.
Née en Belgique en 1908, Madeleine Cinquin, devenue religieuse au sein de la Congrégation Notre Dame de Sion, a passé sa vie dans l’enseignement notamment en Turquie et en Tunisie. Mais en fait, on découvre Sœur Emmanuelle très tardivement dans sa vie, à l'âge de 63 ans…
C'est au moment de prendre sa retraite qu'elle décide de partager la vie des plus pauvres. Elle s'installe alors dans le bidonville d'Ezbet El Nahkl, avec les Chiffonniers du Caire, qui vivent au milieu des ordures, des poubelles, des rats, des cochons, le tout dégageant des odeurs nauséabondes. Pour elle, le Christ est présent dans ce bidonville. Sœur Emmanuelle restera en Egypte jusqu'en 1993, date à laquelle sa congrégation lui demande de prendre sa retraite et de rentrer en France, à Callian dans le Var où elle restera jusqu'à sa mort.
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