"Tous concernés". C’est le slogan qu’a choisi l’agence de la Biomédecine pour sa nouvelle campagne d’information et de sensibilisation en faveur du don d’organe en France. Une campagne qui débute mercredi, à l’occasion de la Journée nationale du don d’organe. Une publicité nécessaire, puisque selon l’ABM, seulement 7 % des Français connaîtraient les dispositions légales en vigueur en ce qui concerne le don d’organe.
Ainsi, saviez-vous que par défaut, n’importe quelle personne est considérée comme donneur, une fois qu’elle meurt. La seule manière de s’y opposer, pour quelque raison que ce soit, est de le mentionner en s’inscrivant sur un fichier spécial. A ce niveau-là, la célèbre carte de donneur n’a pas de valeur légale. Elle est d’ailleurs très rarement retrouvée après le décès d’une personne.
Cette campagne a donc pour but d’informer les Français de la loi en la matière, mais également de les sensibiliser à cette cause. A l’heure actuelle, la liste des personnes en attente de greffe ne cesse de grimper, du fait du succès de ce type d’opérations, mais également du vieillissement de la population. Aujourd’hui 21 738 personnes sont en attente.
A noter qu’il n’est pas obligé d’être mort pour être donneur. L’an dernier, 32 254 personnes ont donné des tissus, de leur vivant, contre 5 945 après leur mort. Les précisions du Dr Sddik Sid Ahmed responsable coordination des prélèvements d'organes et de tissus au CHU de Brest.
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