C’est peu de dire que la rencontre entre Donald Trump et Benyamin Netanyahou à la Maison Blanche était attendue. Ces dernières semaines, le président américain n’a cessé de répéter que son élection était une aubaine pour l’Etat hébreu. Il a d’ailleurs nommé un ambassadeur à Tel Aviv favorable à la colonisation juive des territoires palestiniens et laissé entendre que l’ambassade américaine pourrait être transféré à Jérusalem.
Hier soir, Donald Trump a bel et bien tracé les lignes d’une nouvelle politique américaine proche-orientale. Dans une volonté de trancher véritablement avec la politique menée jusqu'à présent par Barack Obama, Donald Trump a multiplié les signes d'amitié et de collaboration avec le Premier ministre israélien.
Benyamin Netanyahou ne s'est en effet jamais senti aussi bien accueilli, à la Maison Blanche. Alors que le conflit entre Israéliens et Palestiniens continue, le nouveau président des Etats-Unis a discuté avec le Premier ministre israélien, de la création d’un Etat palestinien. Mais aussi des colonies israéliennes ainsi que du nucléaire en Iran. A cette occasion, Donald Trump en a profité pour annoncer qu'il abandonnait l'idée de deux Etats au Proche-Orient.
Frédéric Encel, géopolitologue spécialiste du Moyen-Orient, explique ce que cette annonce implique, au niveau de la politique américaine, au micro de Jean-Baptiste Bornier:
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