Elle s’est éteinte dans la nuit de lundi à mardi, à l’Ehpad Sainte-Catherine-Labouré, à Toulon où elle résidait.
Elle était la doyenne de l’humanité. On a appris hier soir la disparition de Sœur André, à 118 ans. Elle s’est éteinte dans la nuit de lundi à mardi, à l’Ehpad Sainte-Catherine-Labouré, à Toulon où elle résidait. La fin d’une aventure hors du commun. Lucile Randon, de son vrai nom, est née à Ales, dans le Gard, en 1904. Seule fille, entourée de trois frères, elle vit au sein d’une famille protestante non pratiquante. Elle se convertit au catholicisme et se fait baptiser à 26 ans.
Après avoir été gouvernante à Marseille et institutrice à Versailles, elle entre dans les ordres en 1944. Elle rejoint alors la compagnie des Filles de la Charité et devient Sœur André, en hommage à son frère. Elle passe 28 ans à l’hôpital de Vichy où elle s’occupe d’orphelins et de personnes âgées. Elle sert également dans la Drôme avant de passer plus de 30 ans, en demi retraite en Savoie.
Pour elle, c’est une libération
Des souvenirs qu’elle évoquait avec tendresse et nostalgie. C’est en 2009 qu’elle rejoint Toulon. Clouée sur son fauteuil roulant depuis plusieurs années, aveugle, elle ne cachait pas sa volonté que Dieu la rappel. « Il y a une grande tristesse mais elle le voulait, c’était son désir de rejoindre son frère adoré. Pour elle, c’est une libération », a expliqué à l’AFP David Tavella, chargé de la communication de l’Ehpad Sainte-Catherine-Labouré.
RCF est une radio associative et professionnelle.
Pour préserver la qualité de ses programmes et son indépendance, RCF compte sur la mobilisation de tous ses auditeurs. Vous aussi participez à son financement !