Edito – Engageons-nous sur les réseaux !

CathoBel a une histoire déjà ancienne. A l’époque où le groupe n’existait pas encore comme tel, c’est par la radio et la télévision que tout commença. Puis vint la presse écrite, avec le journal Dimanche. Bien plus récemment, il se mit au web. Puis aux réseaux sociaux. Aujourd’hui, les spécialistes du numérique nous encouragent à les utiliser abondamment, pour renforcer les liens avec nos publics comme pour accroître notre notoriété. Objectif final: toucher toujours plus de monde, augmenter nos revenus. Et, ainsi, assurer la poursuite de notre mission.

 

 

Vers une présence totale 

 

Et voilà que paraît Vers une présence totale. Sous ce titre, c’est « une réflexion pastorale à propos de l’engagement sur les réseaux sociaux » que le dicastère romain pour la communication nous offre. Un texte qui pourrait être majeur. Car si tout le monde est aujourd’hui confronté aux réseaux, la plupart d’entre nous manquons de repères pour les utiliser. Oh, il existe bien des experts de la question, des pros qui nous diront comment les utiliser pour gagner des parts de marché. Mais qui est capable de nous conseiller si on veut les utiliser pour rendre le monde meilleur? Le Vatican s’y essaie. Voici pourquoi c’est une bonne nouvelle.

 

1) Historiquement, le Vatican s’est souvent méfié des nouveautés. Souvent par peur, l’Eglise nous a habitués à redouter, à fuir, à condamner, ce qui était dans l’air du temps. Cette fois, sans la moindre équivoque, il nous invite à avancer. « La question n’est plus de savoir s’il faut collaborer avec le monde numérique, mais comment. »

 

2) Les réseaux nous invitent à réfléchir en termes d’ »utilisateurs », d’« audience » et de « statistiques ». Comment toucher plus de monde?, se demande-t-on parfois chez CathoBel. « La communication n’est pas simplement une ‘stratégie’ », nous rappelle le Vatican. « C’est beaucoup plus. » Car sur les réseaux comme ailleurs, c’est la vie d’hommes et de femmes qui est en jeu.

 

3) Comme toujours, le Vatican nous pousse à avoir une attention privilégiée pour les fragiles. Tel le Bon Samaritain, nous voilà invités à nous agenouiller à leurs côtés et à prendre soin d’eux. Mais l’invitation est plus révolutionnaire encore: le Vatican nous invite à nous mettre véritablement à leur école. « Le point de vue des marginalisés et des blessés numériques nous aide à mieux comprendre le monde de plus en plus complexe d’aujourd’hui. »