Elles en ont assez de payer leurs PV, ces infirmières quittent Annecy pour rejoindre la campagne
Quand les cabinets infirmiers fuient les villes, pour...la campagne, c'est l'histoire de trois infirmières du bassin annécien qui ont trouvé leur bonheur dans le pré.
Le caducée des infirmiers libéraux, apposé sur le pare-brise du véhicule, ne suffit pas toujours pour éviter les PV. Voilà 8 ans qu'Emilie Kosic effectue le même trajet, de son domicile au cabinet d'infirmiers des Nouvelles Galeries à Annecy. Mais aujourd'hui, c'est terminé. Avec quatre de ses collègues, elles ont pris la décision de fermer le cabinet historique du Triangle d'Or. En cause, le stationnement qu'elles jugent impossible en centre-ville quand il s'agit d'aller faire des soins à domicile. La Ville est restée sourde à leurs revendications. Un silence pesant, auquel se sont heurtés d'autres infirmiers, selon Emilie Kosic.
Emilie, et deux de ses collègues, sont allées voir si l'herbe était plus verte ailleurs. Et leur bonheur, elles l'ont trouvé à Hauteville-Sur-Fier, dans l'Albanais. Le maire de ce village d'un millier d'habitants, Roland Lombard, a mis à disposition un local, et les a aidé dans leur installation.
Fini les PV sur Annecy, place à l'air pur d'Hauteville-Sur-Fier. S'installer à la campagne a redonné du sens au travail d'Emilie Kosic.
Emilie a fait les comptes. Quitter Annecy sera également plus économique. En ville, les déplacements sont remboursés 2 euros 50 quelque soit le trajet. A la campagne, il tient compte du trajet parcouru dès que le premier kilomètre est franchi.
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