Quels sens la génération des 18-25 ans donne-t-elle au travail ? Quelles aspirations et quelles craintes ? C'était le sujet des échanges lors d'une table-ronde enregistrée ce 13 juin à Privas, faisant dialoguer sept jeunes et deux professionnels de l'emploi.
Ceux qu’on appelle la Génération Z, les 18-25 ans, font aujourd’hui leur entrée sur le marché du travail. Un marché qui a été bouleversé depuis la crise sanitaire, entre télétravail et nouvelles exigences sur les conditions de travail, notamment dans l’hôtellerie et la restauration. On dit cette génération plus prompte à quitter un emploi s’il ne lui convient pas, et pas très attirée par la notion de carrière dans un seul domaine. Alors quels sont les freins à l’emploi pour les jeunes aujourd’hui encore en Ardèche ? Comment vivent-ils l’image qu’on donne d’eux ? Quelles sont leurs aspirations en termes d’équilibre travail/vie privée ? Comment les employeurs les perçoivent-ils et s’adaptent-ils ?
Cette table ronde fait dialoguer 7 jeunes Ardéchois entre 14 et 23 ans avec deux représentants du monde de l’emploi : Jérôme Boulle, directeur du GEIQ BTP Isère Drôme Ardèche, le GEIQ étant un Groupement d’Employeurs pour l’Insertion et la Qualification ; et Daniel Boussit, directeur de la DDETSPP, Direction Départementale de l'Emploi, du Travail, des Solidarités, et de la Protection des Populations.
Les jeunes ont suivi le projet Radio Métiers, de l’association albenassienne Rézonance, qui avait pour objectif de balayer les possibilités professionnelles offertes par le territoire. L’émission enregistrée au théâtre de Privas a constitué le point final de cette aventure.
Mobilité, réseau, offre d’études sur le territoire sont pour ces jeunes les principaux freins à l’accès à l’emploi. Ils s’interrogent aussi beaucoup sur la place du travail dans une vie et les concessions à faire ou pas pour décrocher un emploi. Interpellés sur ces thématiques, les deux professionnels présents ont présenté les solutions concrètes qui s’offrent aux jeunes et ont dialogué sur la valeur donnée au travail, mais aussi aux humains qui travaillent dans notre société actuelle.
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