C'est parce qu'il croit en leur avenir qu'il se bat. Mais aussi parce qu'il est convaincu que l'histoire de l'Irak continuera de s'écrire avec une jeune génération prête à demeurer dans son pays et à laquelle on donnera les moyens d'étudier et de se former. C'est dans cette optique que Mgr Thomas Mirkis, archevêque de Kirkouk et Souleymanieh est actuellement en France pour parler de son projet de soutien aux étudiants de Kirkouk en partenariat avec la Conférence des évêques de France et l'Oeuvre d'Orient.
Mardi 17 janvier, à 20h, Mgr Mirkis sera à la Chapelle Saint Léon dans le XVème arrondissement, pour mobiliser les fidèles parisiens par la prière et par la collecte de fonds. Des fonds qui permettront à plusieurs centaines d'étudiants d'être logés, nourris et de bénéficier une connexion Internet.
Ce projet de partenariat ne date pas d'aujourd'hui. Depuis 2015, 668 irakiens chrétiens, yézidis et musulmans ont déjà pu poursuivre leurs études grâce à ce soutien financier. Mais Mgr Mirkis pose une condition à ce soutien : les étudiants doivent réussir leurs études mais aussi vivre ensemble, ce qui s'apprend, quand on vit en zone de guerre, et que l'on partage son quotidien avec des étudiants d'autres confessions religieuses.
Mais aujourd'hui, force est de constater que le pari de l'archevêque de Kirkouk semble réussi. C'est sans doute de cela dont Mgr Thomas Mirkis est le plus fier. Lundi 16 janvier, il se confiait à Pauline de Torsiac. Entretien.
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