Le 4 juin prochain, la Vendée accueille le passage de la flamme olympique. Problème : c’est également la date d’épreuves du baccalauréat. Entre changement d’itinéraire et casse-tête administratif, certains établissements vendéens s’organisent comme ils peuvent pour acheminer leurs élèves aux centres d'examen.
Le 4 juin prochain, notre département accueille le passage de la flamme olympique. À cette occasion, route barrée, itinéraire à éviter et dispositif de sécurité sont à prévoir à travers la Vendée. Problème : le 4 juin est également la date d’épreuves de baccalauréat pour de nombreux Vendéens. Et pour certains, comme les élèves de la MFR de Mareuil-sur-Lay, leur examen, prévu à Fontenay-le-Comte, doit débuter pratiquement au même moment que le passage de la flamme olympique dans la ville.
Face à la situation, l’équipe pédagogique de l’établissement s’est réunie en urgence, vendredi 17 mai. Le but : trouver un plan de secours. “Tous les élèves s’achemineront en car plutôt qu’en véhicules personnels”, présente Christophe Caradu, directeur de la MFR, “pour éviter les encombrements sur la route”.
Pour leur examen, les élèves sont convoqués à 8h30 du matin à Fontenay-le-Comte. L’heure de passage prévu de la flamme olympique est à 8h35. Un timing serré, que le directeur d’établissement essaie d’anticiper : “Le car partirait à 7h de Mareuil-sur-Lay. L’objectif est d’arriver autour de 8h à Fontenay-le-Comte. On s’y prend près d’un mois avant, on espère que ça sera bon”.
L’établissement, qui forme des paysagistes, a simplement reçu un “itinéraire conseillé” pour acheminer les élèves vers leur centre d’examen, envoyé par l'administration du ministère de l’Agriculture, dont dépendent toutes les MFR.
Si l’école a choisi d’acheminer les élèves tous ensemble, cela à un coup. “Notre priorité, c’est de trouver une société de transports qui peut assurer la prestation. Je pense que ça sera une dépense entre 600 et 700 euros. C’est un budget, mais c’est nécessaire pour faire passer leurs épreuves à nos jeunes”, souligne le directeur d’établissement.
Par ailleurs, Christophe Caradu ne sait pas encore si la MFR de Mareuil et les autres établissements concernés par ce genre de dépenses imprévues, demanderont des dédommagements financiers aux instances compétentes, ou non.
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