Lundi, sera présenté en Conseil des Ministres l'avant-projet de loi sur l'extension du passe sanitaire. Un texte qu'attendent impatiemment les restaurateurs, et patrons de bars.
A compter du 1er août, le passe sanitaire sera obligatoire pour accéder aux restaurants, bars, hôpitaux, centres commerciaux, avions, trains et cars longue distance. Le restaurateur devra non seulement contrôler sa clientèle, mais aussi ses employés. "Des contrôles de police", qui vont faire fuir la main d'oeuvre, déjà bien absente cet été en raison des incertitudes sanitaires, selon le président du GNI 74 Eric Pantalacci. "Certains restaurants ont déjà choisi de fermer deux jours dans la semaine, en raison d'un manque de personnel".
Ce texte devrait apporter des précisions, sur la nature des sanctions, si le contrôle du passe sanitaire n'était pas fait. Ou encore si le personnel des établissements concernés n'était pas vacciné ou testé, à partir du 1er août. Une perspective qui n'enchante pas Eric Pantalacci, le patron d'un hôtel à Chamonix. Le client encourt 135 euros d'amende s'il refuse de présenter son pass sanitaire. 45 000 euros d'amende et 1 an d'emprisonnement pour les restaurateurs récalcitrants.
Le GNI a demandé le report de l'extension du pass sanitaire aux cafés, bars et restaurants, au 1er septembre.
Pour obtenir un pass sanitaire, trois preuves sont possibles : un certificat de vaccination complet (avec deux doses quand le vaccin le nécessite, et ce depuis au moins une semaine), un certificat d'immunité prouvant une contamination dans les six derniers mois et une rémission depuis au moins une semaine, ou enfin un test négatif datant de moins de 48 heures.
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