Ce jeudi 29 avril, la mobilisation exceptionnelle de quatre semaines organisée par RCF se poursuit : les Jeudis du don. L’objectif est de récolter des fonds, indispensables au fonctionnement des antennes de la radio. Pour en parler, Erwan Le Morhedec, membre du Conseil éditorial de RCF, avocat en droit des affaires et blogueur sous le pseudonyme "Koz toujours", est l’invité de la Matinale RCF.
"Je connais l’auditoire de RCF qui ne s’adresse pas qu’à des chrétiens mais plus largement au monde. C’est une occasion de susciter ce dialogue, cette écoute et de dépasser les a priori", estime Erwan Le Morhedec, à l’heure où internet permet à tout un chacun de s’exprimer et crée parfois des tensions.
garder une place pour l’Espérance
Une autre mission que se donne la radio RCF, c’est de garder une place pour l’Espérance dans ses programmes. "C’est probablement quelque chose qui manque dans le monde médiatique. Vous avez parfois une petite lumière qui s’allume. Je pense que sans fermer les yeux sur les difficultés et les problèmes, il faut savoir garder cette part qui est conforme à la réalité et cela, un média chrétien a tendance à le faire spontanément", affirme Erwan Le Morhedec.
C’est aussi le souci de l’écoute qui anime RCF, qui accorde chaque jour du temps à ses invités. Dans d’autres médias, "le rythme de l’émission s’impose à l’invité et je vois bien que sur RCF on n’a pas ce rythme-là; je pense que c’est bénéfique pour l'auditeur”, assure le blogueur. “Il est extrêmement important que l’on puisse nous aussi en tant que chrétien entendre tout le monde avec la petite patte qui sera différente dans un média chrétien", ajoute-t-il.
Ne pas faire de prosélytisme
Toutefois, il faut selon lui que les journalistes restent dans leur rôle. "Il me semble qu’un journaliste n’est pas là pour essayer de convaincre. Il peut sensibiliser, attirer la lumière sur un sujet essentiel mais la démarche s’arrête au moment où il pourrait être militant. Il ne faut pas basculer dans une attitude où on risque d’être pesant. Le pape François dit souvent qu'il ne faut pas faire de prosélytisme", conclut Erwan Le Moherdec.