Le parti présidentiel va connaître ses premières élections municipales. Un jeu politique qui s’annonce compliqué. Malgré la démission surprise du ministère de l'Intérieur de Gérard Collomb, celui ci devrait tout de même obtenir le soutien du parti présidentiel lors de la course à la mairie de Lyon.
Conscients de ne pas pouvoir bénéficier de résultats aussi majoritaires qu'aux législatives, les candidats LREM devront se résoudre à faire des alliances, et peut-être à soutenir des listes non-étiquetées République en Marche.
Une analyse à retrouver dans ce papier d'Alexis Hennebelle :
Second candidat déclaré pour briguer la mairie de Lyon, le maire de Divonne-les-Bains Étienne Blanc a été suivi de près par Pascal Blache, maire du 6ème arrondissement. Cette deuxième candidature, qualifiée "d'aventure personnelle" par la section LR du Rhône n'arrange pas les affaires de la droite qui ne parvient pas à déloger Gérard Collomb depuis 17 ans.
Une analyse à retrouver dans ce papier de Jean-Baptiste Cocagne :
Difficile de retrouver une place pour le Parti Socialiste, laminé par sa défaite historique aux législatives de 2017. Pour le PS, il faudra se trouver une place entre le parti présidentiel et la France Insoumise, quitte à nouer des alliances. C'est leur résultat aux européennes qui permettra aux socialistes de voir plus clairement leur avenir.
Une analyse d'Alice Forges :
Réduite à peau de chagrin en 2014 avec la perte de trois communes, l'influence communiste est limitée aux communes de Vénissieux et Givors. Le PCF devra composer avec la France Insoumise, les relations avec la formation de Jean-Luc Mélenchon étant tendues depuis la fin de l'expérience du Front de Gauche.
Un sujet de Rémi Liechti :
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