Le 4 août dernier, le port de Beyrouth a été dévasté par deux explosions. Près de 200 morts et des milliers de blessés. Le bilan humain est terrible et les dégâts matériels sont considérables. Des quartiers entiers ont été détruits. Beyrouth est devenue une capitale à deux vitesses dans laquelle les associations comme l’Œuvre d'Orient tentent d'apporter de l'aide à la population. "Nous nous trouvons dans une situation paradoxale d’un drame très réel puisqu’il faut tout reconstruire et en même temps il y a le reste d’une ville qui essaye de demeurer debout", raconte Mgr Pascal Gollnisch, directeur de l’Œuvre d’Orient.
L’association a débloqué 2,4 millions d’euros. Cette enveloppe doit permettre de financer la reconstruction de six hôpitaux, deux dispensaires, 25 écoles, plus de 483 logements de familles sinistrées, mais aussi des églises et cinq maisons religieuses. Des chantiers tous azimuts dont la mise en œuvre n’est pas facilitée par la crise politique économique et sociale qui frappe le pays du Cèdre. "L’économie est à genou. Là où il y avait une classe moyenne, c’est devenu une classe pauvre. Là où il y avait une classe moyenne, c’est devenu la misère", explique Mgr Gollnisch, qui a bon espoir qu’une réouverture prochaine des établissement puisse avoir lieu.
"Nous avons pu mettre la majorité de nos écoles en état d’assurer la rentrée", raconte-t-il, soulagé. Si l'Œuvre d'Orient met tout en oeuvre pour que les Libanais puissent reprendre le chemin de l'école, c'est avant tout parce que c’est un lieu de socialisation, et de "paix sociale". La réouverture des écoles pourrait être imminente au Liban. Il ne manque plus que le feu vert des autorités.
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