Nice, comme toutes les collectivités, doit faire face à de multiples augmentations.
Après une période avec des taux d'intérêts très bas, les collectivités doivent faire face à une remontée rapide. L'inflation et le coût des matières premières amènent les mairies à revoir leurs projets ou à se serrer la ceinture pour continuer à mener à bien le programme d'investissements. A Nice, Christian Estrosi a lancé la ville dans de nombreux chantiers et bien sûr les tarifs vont évoluer. Et c'est le maire de Nice lui même qui l'observe. Chaque projet a désormais un avenant: "naturellement toutes les entreprises ont le coût des matières premières à la hausse".
Il faut donc faire des modélisations et rallonger parfois la durée des travaux. Mais attention la mairie de Nice va aussi devoir regarder les factures d'essence, d'électricité... et de cigale il va falloir devenir fourmi. "Cette augmentation on va la répercuter sur des non remplacements de départ à la retraite, suppression de 5000 m2 de bureaux" explique le maire qui va aussi se séparer de véhicules. Et puis il y a un travail sur le quotidien: "faire des économies sur l'électricité, faire circuler des agents autrement: de la voiture au vélo ou au tramway, On va réduire la voilure sur des habitudes anciennes".
Objectif: 20 millions d'économies de fonctionnement de la ville de Nice "dès maintenant" pour absorber inflation et indexation.
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