En ce Jeudi saint, l'Eglise commémore le dernier repas du Christ avec ses disciples. L'un des derniers moments de Jésus où il s'est retrouvé entouré de ses amis. Avant la trahison et la souffrance de sa Passion. Des disciples, l’un va le livrer aux soldats romains, l’autre va le renier trois fois. Sans parler des autres qui pour la plupart ont disparu parce qu’ils ont eu peur ! Au pied de la Croix, quand Jésus meurt, les Évangiles nous disent que sont présents Marie, sa mère, des femmes et le disciple que Jésus aimait, Jean. Parmi les plus proches, il n’y a finalement plus grand monde.
Dans nos vies aussi, il peut arriver que ceux qui nous sont proches, sont aussi ceux avec qui les relations sont les plus difficiles, les plus blessantes. Pourquoi ces difficultés ? Pourquoi ces malentendus et ces blessures ? Cette solitude et cette souffrance peuvent s'exprimer à différents niveaux. Dans notre cercle proche, avec notre famille, nos amis, nos relations de travail.
En cette période de crise sanitaire, beaucoup expérimentent la solitude. La crise sanitaire met également en lumière la solitude de ceux qui la vivent depuis longtemps. Seulement dans un tel contexte, elle est plus visible. Les confinements successifs nous éloignent physiquement de ceux que l'on aime, et cet éloignement provoque de la souffrance.
La trahison peut également se vivre au sein de l'Eglise. La crise des révélations sur les abus sexuels l'a bien démontré, et a ébréché la confiance que certains fidèles avaient en l'institution religieuse, et en ceux qui la composent.
Comment dépasser la souffrance, la solitude et le sentiment de trahison, et peut-être s’engager sur un chemin de pardon ? Réponse dans cette émission en direct de l'Église Saint Ignace à Paris.
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