JavaScript is required

Fin de vie : " Il faut favoriser l'accès aux soins palliatifs ! "

RCF Haute-Normandie, le 11 octobre 2022 - Modifié le 11 octobre 2022
L'invité du soirEnvisager "une aide active à vivre plutot qu'à mourir"

La question de légitimer ou non le droit sur la fin de vie revient sur le devant de la scène avec l'annonce par le président Emmanuel Macron d'une convention citoyenne qui débutera le 9 décembre 2022.

 

 

 

 

 

 

 

 

IMAGE PIXABAYIMAGE PIXABAY

Dans l'émission " L'Invité du Soir " en Normandie, Catherine Manné donnait la parole à Benoist Andrillon, aumônier au CHU et Nathalie Mahiu, présidente de l'association JALMALV. D'une voix concordante, tous deux rappellent l'urgence absolue de développer les soins palliatifs en France et de faire mieux appliquer la loi Claeys-Leonetti, qui encadre ce droit des personnes en fin de vie. 26 départements en France en sont encore totalement dépourvus !

 

Après avoir parlé de la méconnaissance des Français de la loi Claeys-Leonetti, Nathalie Mahiu revient sur la cause principale, selon elle, de choix de la fin de vie. 

 

Elle parle d'une " mort sociale " : ce sentiment d'abandon qu'éprouvent les personnes en fin de vie qui les poussent à demander à mourir, pour ne plus être un poids pour leurs proches et la société. Ainsi, légaliser l'euthanasie signifierait que " la vie ne vaut la peine d'être vécue ".

 

Le Père Benoist Andrillon abonde dans ce sens, avec une question philosophique : plutôt que de trouver un raccourci vers la mort, comment aider ces personnes à trouver un sens à leur vie ?

 

C'est cette question du sens qui est au cœur de l'engagement de Nathalie Mahiu à la tête de l'association JALMALV ( Jusqu'à la mort accompagner la vie ) depuis de nombreuses années. Au quotidien, les membres de son association rappellent aux personnes en fin de vie combien elles sont importantes, dignes d'être reconnues, accompagnées jusqu'au bout... Quel que soit leur état de santé physique ou psychologique.

 

Le Père Benoist Andrillon rappelle quant à lui que la sédation profonde permet un soulagement de la souffrance, là où l'euthanasie relève selon lui d'une pratique meurtrière.

 

Un acte loin d'être anodin, comme en attestent certains médecins prêts à démissionner s'ils devaient réaliser un acte " euthanasique ". Et Nathalie Mahiu d'appeler de ses vœux la mise en place d'une clause de conscience pour le personnel soignant.

©JulienTragin_RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
L'invité du soir
©JulienTragin_RCF
Cet article vous a plu ?
partager le lien ...

RCF vit grâce à vos dons

RCF est une radio associative et professionnelle.
Pour préserver la qualité de ses programmes et son indépendance, RCF compte sur la mobilisation  de tous ses auditeurs. Vous aussi participez à son financement !

Faire un don
Qui sommes-nous ?

RCF est créée en 1982, à l'initiative de l'archevêque de Lyon, Monseigneur Decourtray, et du Père Emmanuel Payen. Dès l'origine, RCF porte l'ambition de diffuser un message d'espérance et de proposer au plus grand nombre une lecture chrétienne de la société et de l'actualité.

Forte de 600.000 auditeurs chaque jour, RCF compte désormais 64 radios locales et 270 fréquences en France et en Belgique. Ces 64 radios associatives reconnues d'intérêt général vivent essentiellement des dons de leurs auditeurs.

Information, culture, spiritualité, vie quotidienne : RCF propose un programme grand public, généraliste, de proximité.Le réseau RCF compte 300 salariés et 3.000 bénévoles.

RCF
toujours dans
ma poche !
Téléchargez l'app RCF
Google PlayApp Store
logo RCFv2.14.0 (21796db) - ©2024 RCF Radio. Tous droits réservés. Images non libres de droits.