L’alternance est une des caractéristiques des société démocratiques, la possibilité pour une nation de sanctionner ses élus et de les renvoyer cultiver leur jardin. Aux États-Unis cette alternance est arrivée, entre démocrates et républicains. Le compte à rebours qui nous sépare de la passation de pouvoir est en train de se terminer et Barack Obama a prononcé cette semaine son dernier discours quand Donald Trump donnait quant à lui sa première conference de presse comme président élu. Le tout dans un climat plutôt délétère. Du jamais vu dans ce pays.
Barack Obama est donc sur le départ. Le monde entier a pu suivre son dernier discours en tant que président des États-Unis. Une allocution en forme de bilan marqué par un "Yes we did" reponse à son fameux "Yes we can", mais un discours également en forme de mise en garde a l’adresse de son successeur, Donald Trump. Ce dernier a donné sa première conférence de presse en tant que nouveau président élu.
Un rendez-vous très attendu par les médias américains, qui avaient très largement pris parti pour son adversaire durant la campagne, Hillary Clinton. Une conférence de presse qui a donné lieu à quelques échanges tendus entre l'homme d'affaire et les journalistes, surtout après la publication d’une note secrète des services secrets mettant en causes les rapports plus que troubles du président avec la Russie. Des informations qui n'ont cependant pas pu être vérifiée. Une allocution qui illustre bien le climat tendu et délétère qui règne actuellement aux Etats-Unis.
L'actualité politique de cette semaine fut également marquée par le premier débat entre les candidats de la belle alliance populaire, la primaire à gauche. Le Parti socialiste et ses alliés veulent se convaincre, et convaincre plus largement, qu'ils ne sont pas en train de préparer l'alternance. Un premier débat télévisé a eu lieu jeudi 12 janvier, au soir. L'heure était grave, après le bilan plus que mitigé de François Hollande. Et tous les candidats semblaient d'ailleurs avoir pris conscience de l'importance de l'enjeu de la campagne qu'ils sont actuellement en train de mener. Un débat qui n'a cependant pas donné lieu à des échanges tendus.
Mais si la gauche peut obtenir le salut, il semblerait que ce dernier vienne de l'extérieur du PS. Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron mènent actuellement une campagne soutenue, et se rêvent en alternative crédible à gauche, face à un parti socialiste qui écope des mauvais résultats de la mandature de François Hollande. Un héritage qui n'est pas simple à assumer, et sur lequel les deux challengers jouent allègrement.
C'est la sortie littéraire de la semaine. Il ne s'agit ni d'un roman, ni d'un essai, mais d'une bande-dessinée. Et pas n’importe laquelle puisqu’il s’agit de la réédition de Tintin chez les Soviets. Il s’agit de l’une des plus anciennes BD du petit reporter belge, qui se retrouve plongé en pleine guerre froide, durant l’URSS, face à des Soviétiques peu commodes. Tout un programme aujourd’hui, alors que la Russie semble renaître de ces cendres, et rêve à nouveau de grandeur…
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