C'est par une vidéo postée hier sur Facebook que Bachar el-Assad a annoncé la libération d'Alep. "Libération", le mot n'est pas forcément adéquat au vu du champ de ruines, mais de fait, des milliers de civils ont été évacués par bus. Après quatre ans de siège et un mois de bombardements intensifs, le destin d'Alep est devenu le symbole de cette guerre en Syrie. Un drame humanitaire sans précédent, un engrenage faisant basculer toute une région dans la violence, un échec cuisant pour les diplomaties occidentales, une victoire pour Poutine.
Le pape François a adressé lundi 12 décembre une lettre au chef du régime syrien. "Signe symbolique fort, selon Philippine de Saint Pierre, c'est aussi une manière de ne pas blesser l'orgueil d'Assad." Une fois de plus le souverain pontife joue son rôle de "diplomate de la paix". Le 19 novembre il avait créé cardinal Mgr Mario Zenari, nonce apostolique à Damas: une manière de signaler son attachement à la Syrie.
#Syrie #Alep : "c'est scandaleux et révoltant" témoigne Mgr Georges Pontier https://t.co/zMVA6ZmyPV pic.twitter.com/11KQOYSEdd
— RCF (@radiorcf) 15 décembre 2016
Mardi 13 décembre, Bernard Cazeneuve a fait sa déclaration de politique générale devant les députés. Y a-t-il un style Cazeneuve? Un style en tout cas "discret, observe Jérôme Quéré, fidèle à François Hollande". Qui n'a que quelques mois pour s'affirmer. L'objectif sera sans doute d'abord de défendre le quinquennat. Quant au choix de Cazeneuve par le président, "c'était le meilleur possible", selon Michel Urvoy. Le nouveau premier ministre "a été aux Affaires européennes, au Budget et à l'Intérieur", il est "un peu un gouvernement à lui tout seul", pour le directeur de Ouest France. Cazeneuve a donc l'avantage de connaître les principales menaces qui pèsent sur notre pays. Un homme salué pour "son sens des responsabilités" par Jérôme Anciberro.
Ils avaient jusqu'à hier 18h pour déposer leur dossier de candidature. Les candidats à la primaire socialiste sont en ordre de marche. Mais à gauche la situation est "extrêmement compliquée", selon Michel Urvoy, qui observe "une gauche éclatée en trois - Mélanchon, Macron et le PS - où chacun est extrêmement minoritaire." Pour Jérôme Anciberro, le but de la primaire du PS n'est pas tant de savoir qui sera le prochain président de la République, mais de savoir "qui va réussir à récupérer les morceaux et à reconstruire la gauche".
Pour commémorer les 70 ans de la publication en France du "Petit Prince", une cérémonie d'hommage à Antoine de Saint Exupéry était organisée au Panthéon ce mardi 13 décembre. Mais il n'y a pas que "Le Petit Prince", Philippine de Saint Pierre recommande la lecture de sa correspondance - la directrice de KTO de citer: "On ne peut plus vivre sans poésie, sans couleur et sans amour."
Hommage national à Saint-Exupéry pour les 70 ans du Petit Prince https://t.co/hYbtP36FTl #AFP pic.twitter.com/Foov4MBrzN
— Agence France-Presse (@afpfr) 13 décembre 2016
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