Les arbres plantés à la mémoire d'Ilan Halimi, jeune homme de religion juive mort il y a 13 ans après avoir été torturé par le "gang des barbares", retrouvés sciés volontairement ; des croix gammés taggés sur des portraits de Simone Weil, ces faits qui ont lieu cette semaine illustrent une hausse inquiétante : + 74 % d'actes antisémites ont été signalés en 2018 par rapport à l'année précédente. A cela s'ajoutent d'autres gestes antireligieux, cette-fois commis ces jours-ci dans plusieurs églises. "Dans notre République laïque, on respecte les lieux de culte. De tels actes me choquent et doivent être unanimement condamnés", a déclaré le premier ministe Edouard Philippe. Le président des Républicains (LR) Laurent Wauquiez a quant à lui dénoncé une poussé de la "christianophobie" en France.
Plusieurs journalistes ont été mis à pied cette semaine après avoir participé à des actions de harcèlement répétés sur Web à l'encontre d'autres internautes, des femmes en majorité. Ces journalistes et publicitaires faisaient partie d'un groupe baptisé : "ligue du LOL". Au-delà du microcosme parisien, ce type d'affaire préoccupe le gouvernement qui veut continuer à lutter contre le cyberharcèlement. Mounir Mahjoubi, secrétaire d'État au Numérique, et Marlène Schiappa, secrétaire d'État à l'Égalité entre les femmes et les hommes ont présenté un plan d'action qui permettrait d'accélérer le retrait des contenus haineux sur les réseaux sociaux et de davantage responsabiliser les plateformes hébergeant des contenus offensants.
Malgré les conséquences d'un accident vaculaire cérébral qui limitent ses apparitions publiques, Abdelaziz Bouteflika est candidat à un nouveau mandat - le cinquième- à la tête de l'Algérie. En cas de réélection, il envisage de mener des réformes politiques et économiques profondes, a déclaré jeudi son directeur de campagne, Abdelmalek Sellal. L'opposition, au sein de laquelle, le FFS, le Front des forces socialistes, qualifie cette candidature de "forfaiture aux conséquences néfastes" et parle d’une élection "verrouillée" ni "démocratique", ni "transparente".
Il y a 40 ans, l'ayatollah Khomeini revenait triomphalement en Iran après des années d'exil. Quelques jours après, il renversait le régime impérial du chah Mohammad Réza Pahlavi et instaurait la République islamique iranienne. Si celle-ci est toujours en place, elle doit faire face à de nombreuses sanctions internationales, qui rendent la situation économique et sociale du pays très fragile. Les tentatives d'ouverture ont été fortement ralenties sinon stoppées en raison de la remise en cause de l'accord sur le nucléaire par le président américain D. Trump.
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