Au programme, la recomposition de la droite en France après l’ébranlement des Européennes, la commémoration du 75ème anniversaire du Débarquement dont l’un des objectifs est, selon une déclaration signée par les représentants de 16 pays, de "faire en sorte que les sacrifices du passé ne soient jamais vains et jamais oubliés". Parmi les chefs d’Etats qui ont participés à ces cérémonies, le président américain qui a auparavant effectué une visite officielle au Royaume Uni se faisant le chantre d’un Brexit dur.
Et puis avant les coups de cœur ou les coups de gueule de la semaine, nous parlerons d’une autre commémoration. Elle concerne la Chine. Il s’agit des 30 ans des manifestations étudiantes de la place Tien-An-Men à Pékin, réprimées avec violence par un pouvoir qui n’assume toujours pas une séquence essentielle de son histoire.
Après la débâcle aux européennes qui a entraîné la démission de Laurent Wauquiez à la tête du parti Les Républicains, l’heure est désormais à la reconstruction pour la droite française. Une grande réunion a rassemblée mardi les grandes figures du parti mais également des centristes sous la houlette du président du Sénat Gérard Larchet. Ce dernier a annoncé une grande convention nationale de la droite en octobre.
En Grande-Bretagne mercredi, ainsi que de l’autre coté de la Manche en Normandie, hier, les commémorations du 75ème anniversaire du Débarquement ont rassemblé chefs d’Etats, ministres et quelques-uns des vétérans parmi les milliers des soldats des forces alliées qui le 6 juin 1944 ont participé à une opération militaire d’envergure qui a pris par surprise les Allemands et a contribué à la libération de la France.
Avant de participer aux commémorations du Débarquement, le président américain était en Grande-Bretagne pour une visite d’Etat de trois jours. Contre toute logique diplomatiquen Donald Trump n’a pas hésité, dans différents entretiens à la presse britannique, à s’immiscer dans les affaires interne de la vie politique britannique, critiquant la manière dont Theresa May a géré la sortie de son pays de l’Union Européenne et défendant un Brexit dur.
Focus sur un autre fait d’histoire. Un fait tragique. Celui de la répression sanglante des manifestations des étudiants de la place Tien An Men à Pékin, qui demandaient plus de démocratie. C’était il y a 30 ans. Et depuis ? Du côté du pouvoir chinois, c’est 30 ans de silence pour reprendre le titre à la une du journal La Croix, mardi dernier.
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