A quelques jours des 60 ans du Traité de Rome et alors que commencent à se préparer les modalités de départ de la Grande Bretagne, deux réunions importantes ont eu lieu cette semaine pour tenter de dessiner un futur pour la construction européenne. L'un a notamment réuni à Versailles les chefs d'Etat de la France, de l'Espagne, de l'Italie et de l'Allemagne, afin de réfléchir sur une nouvelle impulsion pour l'Europe.
François Fillon de nouveau dans la course
Francois Fillon est donc de nouveau dans la course à la présidentielle avec le soutien ou presque des Républicains et de l’UDI. L'occasion de tirer quelques leçons de cette séquences qui a vu Francois Fillon vaciller de son trône de candidat avant d’être remis en selle d’abord dimanche dernier au Trocadéro par ses supporters et finalement lundi lors d’un conseil politique de son parti. La parenthèse médiatique qui l’avait vu déstabilisé à cause d’une enquête judiciaire et de soupçon d’emploi fictif pour sa femme et pour ses enfants s’est donc refermée et la campagne reprend son cours jusqu'au prochain épidose.
Le 15 mars prochain, deux jours avant la clôture des parrainages, François Fillon va se rendre à une convocation des juges d'instruction, en charge du dossier. Mais même cette échéance apparaît désormais anecdotique tant Francois Fillon a réussi à faire taire tous ceux qui dans son propre camp voulait parier sur un autre candidat.
Hamon en manque de soutien
Benoit Hamon ne traîne pas de casseroles mais le candidat du PS ne dispose pas de beaucoup de soutien par ailleurs. Jeudi, c'est Bertrand Delanoë, l'ancien maire de Paris, qui a déserté en ralliant Emmanuel Macron. Le candidat du PS a ensuite reçu la visite de Bernard Cazeneuve, qui lui a apporté un soutien du bout des lèvres tout en lui faisant la morale.
Sur France 2, jeudi soir, Benoît Hamon a tenté de présenter le visage de celui qui veut réunir les électeurs de gauche tout en assumant la rupture avec le quinquennat de Francois Hollande. Une volonté difficile à transcrire concrètement tant le Parti socialiste présente d'importants signes de division.
Il y en a un qui n’en finit pas de monter dans les sondages et d’engranger des soutiens à droite comme à gauche c’est Emmanuel Macron. Sa belle mécanique "En Marche" ne semble pas connaître de hoquet pour le moment. Il est même donné en tête des intentions de vote pour le premier tour. Ses soutiens défendent un programme mais aussi de plus en plus un rempart face efficace à Marine Le Pen. C'est véritablement lui qui semble profiter des errances des Républicains et des socialistes.
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