Ils étaient en grève depuis le 18 janvier et ça se voit à l'antenne avec des journaux allégés. Les salariés de France 3 Côte d'Azur se mobilisent pour dénoncer les conditions dans lesquelles on leur fait fabriquer une nouvelle tranche horaire à 18h30: un magazine de 13 à 20 minutes sans moyens supplémentaires.
France 3 Côte d'Azur s'est beaucoup mobilisée.
Dans les locaux d'Antibes, le collectif a eu une réunion cruciale. Après six protocoles de sortie de grève, certaines assurances sont données ce lundi 1er février lors d'une AG sur cette nouvelle émission locale de la chaine. "Il faut savoir que dans nos antennes nous n'avons pas les effectifs" pour le 18h30 explique Béatrice Mariani, représentante syndicale chez Sud Médias télévision et chef monteuse à France 3 Côte d'Azur.
Dans le protocole de sortie de grève "il était proposé de ne pas diffuser le programme" pour prendre le temps de faire un contenu bien mené sauf que la direction locale fait fi du protocole. "Le nouveau directeur régional ne passera pas le programme de substitution proposé par la direction parisienne contre l'avis du collectif de salariés". Les salariés sont donc inquiets.
Béatrice Mariani, représentante syndicale chez Sud Médias télévision:
Notons tout de même des avancées. La direction s’engage à faciliter la mise à l’antenne de ce programme de substitution avec le recrutement de renforts en CDD.
A Nice, le collectif de syndicats (CFDT CGT FO SNJ et SUD) ne s'interdit rien... Si l'obligation de résultats de la direction n'est pas tenue "les organisations syndicales se réservent la possibilité de redéposer un préavis de grève" prévient Béatrice Mariani. En AG ce lundi, la solution était déjà dans toutes les têtes.
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