"Confiance et croissance, l’avenir c’est la France". C’est le slogan de la 19ème université d’été du Medef qui débutait mardi à Jouy en Josas dans les Yvelines. Dans son discours d’ouverture, Pierre Gattaz, le patron du Medef, a exhorté Emmanuel Macron, confronté à une rentrée sociale délicate, à aller au bout de ses réformes, estimant que ses ordonnances sur la réforme du Code du travail seraient les principaux curseurs du quinquennat.
Le gouvernement doit d’ailleurs dévoiler jeudi le contenu de ses ordonnances, après plusieurs semaines de concertation avec les partenaires sociaux. Des ordonnances très attendues du patronat. "On est dans un état d’esprit positif, tout d’abord car les indicateurs économiques vont objectivement mieux. Ce n’est pas florissant, mais c’est mieux. Et il y a indéniablement un effet d’entraînement, suite à l’élection d’un président jeune, plutôt pro-entreprise, plutôt pro-réforme" explique Geoffroy Roux de Bézieux, vice-président délégué du Medef.
Plusieurs mois après l’élection d’Emmanuel Macron, le Medef est encore dans l’attente. "Il est trop tôt pour faire un bilan. Il y a eu un certain nombre de promesses de campagne. Aujourd’hui on attend les ordonnances sur la loi travail, on attend le projet de loi de finances sur la fiscalité. Ce sont des choses importantes. Ce sont vraiment les deux marqueurs du quinquennat, qui vont donner la tonalité, et la confiance, ou pas, aux chefs d’entreprises" ajoute Geoffroy Roux de Bézieux.
Des ordonnances qui seront présentées demain, le Medef attend une grande transformation. "On a un système social qui n’a pas été revu depuis presque quarante ans. Il était adapté à l’époque aux entreprises, mais qui ne l’est plus. On demande de manière générale de redonner de la liberté aux chefs d’entreprises. Pour l’instant, de ce qu’on a pu voir, cela va plutôt dans la bonne direction. On est dans un moment important. Il y a une reprise économique en Europe, c’est donc une chance pour réformer le pays" précise le vice-président du Medef.
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