Gilets jaunes: une contestation qui ne faiblit pas

Le mouvement des Gilets jaunes se poursuit depuis trois semaines. Il a connu des rebondissements avec le premier recul du gouvernement mais la colère est toujours bien présente. La manifestation des gilets jaunes Acte IV est prévue samedi sur les Champs Elysées. Avec les craintes de nouvelles violences dans la capitale et en région, après celle du 1er décembre dernier. Paris en état de siège avec 65.000 policiers et gendarmes déployés durant le week-end à venir.

Cette troisième semaine du mouvement a été marquée par le premier recul du gouvernement. D’abord une suspension des hausses de taxes annoncée mercredi par le Premier ministre, Edouard Philippe devant l’Assemblée, avant une annulation pure et simple quelques heures plus tard annoncée par l’Elysée. Edouard Philippe court-circuité par Emmanuel Macron avec un sentiment de cacophonie du coté de l’éxécutif.  

La suppression des hausses des taxes et l’annonce des grands débats n’a pas apaisé les Gilets jaunes. Mais pour l’instant, le président de la République reste mutique. Pour Stéphane Rozes, politologue et enseignant à Sciences po et HEC, il y a dans ce mouvement une forme de jaquerie comme au Moyen-Âge. Une jacquerie qui vise aussi la personne d’Emmanuel Macron.

Mais également : 

- L’urgence climatique à la une cette semaine avec l’ouverture de la COP 24 lundi dernier en Pologne, à Katowice. L'occasion pour les militants de la transition écologique de faire entendre leur voix à l'occasion de marches pour le climat organisée à Paris et dans de nombreuses villes françaises, samedi. L'occasion également pour les pèlerins écologiques de reprendre leur pèlerinage, initié par Yeb Sano à l'occasion de la COP 21.

- Le sort des mineurs isolés. De jeunes migrants adolescents de plus en plus nombreux. Un documentaire sur ceux qui les accueillent sera prochaine diffusé à la télévision.