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Glyphosate: la France ne veut pas renouveler la licence du pesticide

Un article rédigé par Jean-Baptiste Le Roux - RCF,  - Modifié le 31 août 2017
Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique, ne souhaite pas renouveler la licence d'exploitation du glyphosate en France.
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C'est officiel. Le ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot, l'a annoncé mercredi 30 août dernier. La France votera contre la proposition de la Commission Européenne de renouveler pour 10 ans la licence du glyphosate. Le pesticide le plus vendu dans l'Union Européenne mais également le plus controversé, notamment pour ses dangers sur l'écosystème et l'homme.

Une satisfaction pour les défenseurs de l'environnement

C'est une véritable satisfaction du côté des associations de défense de l'environnement qui militent depuis longtemps, au niveau national et européen, pour l'interdiction de ce pesticide. François Veillerette est le porte-parole de Générations Futures. Il espère que ce vote de la France n'est qu'une première étape vers une interdiction complète du glyphosate dans l'Union Européenne.

"On est très satisfait de la décision de Nicolas Hulot. Cela faisait un moment que nous l’attendions. Nous avions même lancé une pétition il y a quelques semaines pour l’appeler à prendre une position publique, car le calendrier est très clair au niveau européen. Le fait qu’il ait clairement déclaré qu’il ne se prononçait pour une homologation de la licence du glyphosate tel que c’est proposé par la Commission européenne, c’est une bonne nouvelle pour l’Europe" explique-t-il notamment.

 

Glyphosate: "la position de la France doit faire des émules"

Il ajoute que cette décision n'est qu'un premier pas vers une opposition plus large. "Il s’agit d’une première étape. La position de la France doit faire des émules. Elle doit servir d’exemple à d’autres pays européens. Aujourd’hui elle permet sans doute de bloquer une éventuelle homologation du glyphosate. Il faudrait qu’il y ait davantage de pays européens qui s’alignent sur la position française pour que l’on arrive à avoir une majorité qualifiée contre l’homologation et que l’on puisse, dans le processus décisionnel européen, fermer le dossier une bonne fois pour toutes" conclut François Veillerette.

Pour rappel, la Commission européenne doit normalement proposer en octobre prochain, de renouveler pour dix ans l’autorisation cette substance, classée "cancérogène probable" par le Centre international de recherche sur le cancer. L'an dernier, la France avait déjà refusé une nouvelle homologation, ainsi que Malte. Certains pays avaient bloqué la décision en s'abstenant, ce qui a eu pour conséquence une prolongation exceptionnelle de l'autorisation par la Commission européenne.

François Veillerette, porte-parole de Générations Futures, au micro de Violaine Prior:

 

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