Golden Globe Race, c’est son nom, est une toute nouvelle course à la voile autour du monde, sans escale ni assistance. Cela dit, cette course est la réplique à l’identique de la Golden Globe Challenge de 1968 durant laquelle des marins comme Sir Robin Knox-Johnson ou encore des marins comme Bernard Moitessier se sont illustrés.
Un véritable retour aux sources de la course à la voile pour cette édition anniversaire qui verra s’affronter durant les huit à dix prochains mois des bateaux de 1968 dans des conditions de navigation à l’identique. Au revoir les GPS, adieu le téléphone satellite, et bonjour le sextant et autres instruments oubliés parmi les navigateurs du Vendée Globe. Parmi les Français, un breton, un amateur, Loïc Lepage.
"C’est un Nicholson 32 qui comme les autres est un voilier en polyester à quille longue avec le safran sur le bord de fuite de la quille. Sa particularité dans la course, c’est que c’est le plus petit. Il est de 1976" explique le skipper.
"Pas très tôt. Je ne suis pas issu d’une famille de marins. J’ai découvert la voile à 21 ans. J’étais instituteur. J’ai navigué avec ma femme, seul, ou avec ma fille dans les années 90. Il y a eu ensuite une assez longue interruption. Et au moment de ma retraite, en 2011, j’ai acheté un bateau pour faire un tour du monde en solitaire. J’avais tout préparé. Mais cela s’est mal fini pour le bateau. J’ai tapé un container en mer, au large de Madère" ajoute Loïc Lepage.
"Déjà l’esprit de la course me plaît. Un voilier relativement ancien, marin, que l’on peut consolider. Le fait de partir à plusieurs, cela peut être une sécurité également. Contrairement en 2011 où j’étais parti tout seul. Enfin bon…" conclut Loïc Lepage, s’en remettant désormais aux éléments.
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