"Les citoyens apprécient leurs pharmaciens" déclare la Présidente du Syndicat des Pharmaciens du Rhône. Malgré tout, ce corps de métier déplore être considéré comme le "personnel de seconde zone", selon Véronique Nouri, "il y a un véritable décalage de l'appréciation de notre rôle chez les patients et au Gouvernement".
Pour parler de la situation actuelle et surtout de l'avenir nous recevons Véronique Nouri, présidente du Syndicat des Pharmaciens du Rhône et co-présidente de ce même syndicat pour la Région Auvergne-Rhône-Alpes.
Dernièrement les pharmaciens ont obtenu la permission de vendre des masques chirurgicaux ; "depuis le mois de mars nous attendions cette décision des autorités sanitaires" assure Véronique Nouri.
Les masques chirurgicaux ainsi que les masques dit "alternatifs", en tissus et lavables, seront désormais disponibles dans les pharmacies, s'ils correspondent aux normes de l'AFNOR (Association Française de Normalisation).
Selon le dernier sondage, le chiffre est tombé, 94% des français souhaitent se faire dépister en pharmacie cela est-il possible ? demande notre journaliste, "Il existe deux types de tests : les tests sérolologiques et les tests virologiques. En ce qui concerne le dernier nous ne sommes pas en mesure de le faire puisque nous ne disposons pas de l'équipement permettant de protéger nos pharmaciens. En revanche les tests sérologiques, sont envisageables puisque nous pratiquons ce type de prélèvement avec les patients diabétiques."
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