L’un des sujets forts de la campagne électorale, abordé frontalement par le candidat Eric Zemmour, c’est l’immigration. Marine Le Pen avait de son côté un programme assez dur en la matière. Qu’en est-il d’Emmanuel Macron ?
S’il est un sujet qui a été largement abordé durant la campagne électorale, grâce à Eric Zemmour, c’est bien l’immigration. Presque aucun autre candidat n’en a véritablement parlé. Du moins pas autant que l’ancien journaliste. Marine Le Pen, même si elle est apparue avec un visage plus modéré qu’à l’accoutumée, avait pourtant de son côté un programme assez dur en la matière.
La présidente du Rassemblement national proposait notamment la tenue d’un référendum portant sur la suppression du droit du sol, l’expulsion des délinquants étrangers, la priorité nationale au logement et à l’emploi et l’interdiction de régularisation des clandestins. Pour Guillaume Rossignol, président de l’association JRS Welcome, la victoire d’Emmanuel Macron au second tour de l’élection présidentielle est un vrai soulagement en la matière.
Guillaume Rossignol explique par ailleurs, qu’en matière d’immigration, Emmanuel Macron a eu durant son premier mandat une politique qui s’est inscrite "dans la lignée de ses prédécesseurs". "Avec un prisme très fort autour de la sécurité, un affaiblissement des droits des personnes, une approche restrictive sur le droit d’asile. Il ne faut pas voir le noir partout. Il y a eu de gros efforts qui ont été faits sur le champ de l’intégration" ajoute-t-il.
Pour l’avenir, et les cinq prochaines années à venir, le président de JRS Welcome appelle le nouveau président "à tirer parti des très belles choses que l’on voit autour de la crise ukrainienne et qui nous donnent de vraies raisons d’espérer".
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