On n’entend parler que du Coronavirus, ce virus a très mauvaise réputation aujourd’hui, à juste titre. Mais la médecine nous apprend que beaucoup de virus sont inoffensifs, certains sont mêmes des bons virus.
Dans la vie sociale, il y a aussi de bons virus à l’échelle mondiale. C’est le cas de Jerusalema. JERUSALEMA ? Si ce mot ne vous dit rien c’est qu’il est temps de vous faire découvrir le phénomène musical du moment. Et pour ça je suis avec une « spécialiste » de virus, notamment du bon virus Jerusalema, Constance ma fille. Elle veut vous faire partager ce coup de cœur bonne humeur. Constance, quelle est l’histoire de ce phénomène musical ?
Constance : Un DJ originaire du Zimbabwe mixe un rythme très entrainant, sur lequel la chanteuse sud-africaine Nomcebo va composer des paroles, qu’elle conçoit comme une prière à Dieu. Les paroles disent en dialecte zoulou « ilondolozé, ouambénami, Jeruselema ikaya lami », c’est-à-dire « Protège moi, Marche avec moi, Jérusalem est ma maison. »
François : Et le nom de Jérusalem signifie « demeure de la paix ». On retrouve la même racine dans le mot Shalom qui signifie paix mais désigne aussi, plus largement, l’achèvement, la plénitude. Donc cette musique donne la pêche, mais est aussi un vecteur de paix.
Constance : Sur cette chanson au départ peu connue, un groupe de danseurs angolais va filmer une chorégraphie, assiette à la main pendant un repas, sur l’application de partage de vidéo tik tok. La chorégraphie fait le buzz sur internet, avec le défi pour chacun de se filmer dans son milieu entrain de danser. Des familles, des personnels soignants, des franciscains, des policiers …habitants du monde entier vont exécuter la chorégraphie et la partager sur les réseaux sociaux, avec au total plus de 230 millions de vues sur internet.
François : Qu’est-ce qui cette musique évoque pour toi ? Pourquoi tu l’aimes ?
Constance : Cela m’évoque une envie de danser, et un élan positif. C’est une musique rythmée avec des paroles répétitives comme une incantation, une prière pour cheminer avec Dieu et vivre dans un monde meilleur.
Ce qui me touche, c’est de voir cette chorégraphie initialement lancée par des angolais, reprise partout sur la planète, par des enfants, des adultes, d’horizons différents. Tous dansent sur cette musique, avec créativité et chacun selon sa culture, pour apporter de la légèreté dans cette période compliquée, en rythme ! Il faut faire passer sur les ondes radiophoniques « ce bon virus » : Un vrai hymne à la joie de notre temps !
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