Le Comité Départemental Olympique et Sportif (CDOS) vient de présenter ses vœux pour l’année 2024. Année particulière en raison des JO de Paris cet été. L’occasion d’annoncer le nom des 5 altiligériens qui porteront la flamme olympique.
Ils sont 5 chanceux à avoir passé avec brio les sélections. Émilie Lacombrade, Abiba Makboul, Marie-Noelle Rey, Baptiste Dance et Maxime Alex vont porter la flamme olympique. Ils ont été sélectionnés après avoir passé : « des tests, des questionnaires et envoyé une lettre de motivation » indique Baptiste Dance. Ce rugbyman très impliqué dans le comité départemental va avoir le privilège de participer au relais de la flamme. « Une expérience nouvelle et une grande fierté pour tout sportif » poursuit-il.
Pour le moment, les relayeurs altiligériens ne savent pas grand-chose. « La seule chose qu’on m’a demandée pour l’instant, c’est la taille de mes vêtements » s’amuse Baptiste Dance. L’organisation se met en place pour organiser le relais de la flamme. Mais pour l’instant, les relayeurs ignorent la date, le parcours, le temps qu’ils vont devoir courir. Jean-Yves Masson, le président du CDOS de Haute-Loire indique « ce sera peut-être dans les départements de la Région comme l’Allier, la Loire ou encore la Haute-Savoie mais aussi ailleurs en France ».
Pour rappel, la flamme olympique ne passera pas par la Haute-Loire. Le département n’a pas souhaité payer la somme demandée par l’organisation des Jeux pour bénéficier du passage de la flamme. D’ailleurs de nouveaux altiligériens seront peut-être sélectionnés pour porter la flamme. « Les listes officielles et définitives ne sont pas encore parues » annonce Jean-Yves Masson.
L’année s’annonce forcément chargée pour le CDOS. Pas forcément pendant la période des Jeux mais surtout avant et après. Des actions sont prévues un peu partout pour faire vivre l’esprit olympique en Haute-Loire. Néanmoins, 2024 est « cruciale pour préparer l’héritage des Jeux » indique Jean-Yves Masson. En clair : fidéliser le plus possible l’afflux de licenciés à venir à partir de septembre. « Pour le moment, on sait très mal le faire » concède le président du CDOS.
Reste la question de la place, certains clubs de Haute-Loire poussent déjà les murs. Pour Jean-Yves Masson, « ce n’est pas tant une question d’infrastructures présentes sur le département mais plus sur l’état d’esprit ». Ne pas céder à l’individualisme, essayer de trouver des solutions collectives lorsque l’utilisation des salles bloque. Autant de défis qui attendent les clubs du département en 2024.
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