15% des Français déclarent avoir souffert du froid en 2018, selon le l'Observatoire Nationale de la précarité énergétique (ONPE). Le terme de précarité énergétique nous vient d'Angleterre et décrit la difficulté des ménages à payer leur factures d'énergies, cette réalité fut constatée dès les premiers chocs pétroliers.
Le GERES est une association à but non lucratif qui vient en aide aux ménages les plus précaires, victimes de précarité énergétique. Que ce soit par des conseils, des menus travaux ou de la sensibilisation à la surconsommation énergétique, le GERES ne manque pas de travail.
L'annonce du Plan de Relance du gouvernement, en réponse à la crise sanitaire et économique liée à la COVID-19 a laissé un goût amer pour de nombreuses associations de lutte contre la précarité. La Fondation Abbé PIerre PACA dénonçait notamment le montant dérisoire alloué à la rénovation du parc immobilier public (0,8% sur les 100 milliards du plan global).
Un montant qui ne devrait pas permettre de rénover le grand nombre de passoires thermiques dans le parc public. Soit encore quelques 29 millions de logements sur l'ensemble du parc d'habitations principales qui seraient concernés, selon une récente étude du Commissariat général au développement durable.
Selon l'ex président de l'ONPE Jérôme Vignon "la transition écologique impose une hausse constante des prix de l'énergie, que les plus pauvres n'arrivent déjà plus à payer." Est-ce à dire que lutte contre la précarité énergétique et transition écologique sont incompatibles ? Kamel Sadki, chargé de projet précarité énergétique au GERES, nous donne des éléments de réponse.
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