Voici la traduction:
Bien le bonjour à vous tous !
Cette semaine, RCF Sud Belgique fait de la publicité pour mieux se faire connaître. Ce n'est pas exagéré, une fois l'an. Et pour un curé, s'il le pouvait, il irait collecter de proche en proche. Mais avec le covid, il lui faut encore rester chez lui et, pour la deuxième fois, cette année. Il n'est donc pas indiqué de voyager partout pour rassembler quelques sous ! Sur la récolte de dons, je reviendrai plus tard.
Nous sommes une petite radio qui essaye de vous faire connaître les nouvelles de chez nous. Une radio qui parlent des gens des provinces de Namur et de Luxembourg ; une radio avec beaucoup de bénévoles à son service : l'un travaille à la technique, l'autre organise les gros travaux, un vient mettre en couleur, un autre encore gère les factures ou les papiers à rentrer aux contributions,... Ils sont toujours là pour dérober lès dernières pièces dans le fond de notre porte-monnaie !
Il paraît même qu'il y a un curé ou l'autre, venant essayer de répandre la Bonne Nouvelle. Mais ils ne sont pas que catholiques, car collabore aussi à la radio, le pasteur Georges Quenon ou Adrian, un prêtre roumain de l'Eglise orthodoxe. Oui, les portes sont largement ouvertes aux idées différentes dans l'esprit de notre pape François qui répète régulièrement : " Il vous faut garder la porte grand ouverte et fraterniser avec tous, à commencer par ceux et celles qui sont différents de vous !"
Mes amis, nous nous efforçons de faire cela et beaucoup plus ! Car RCF souhaite être une radio aux côtés de tous, à commencer par ceux de chez nous qui font croître l'envie de vivre ensemble et de trouver du bonheur dans tout ce qu'ils essayent de faire au mieux.
Je ne peux évidemment oublier que RCF est une radio qui met à l'honneur notre vieux langage wallon ; et même deux fois toutes les semaines. Car si vous ne le savez pas, depuis le mois de mars et les premiers jours du confinement, à cause du coronavirus, ici en Belgique, la radio a demandé à l'arsouille du lundi de Wallonie d'écrire un billet en wallon. Il était bien précisé que c'était pour une seule fois ! Mais comme il a tellement crevé les taux d'audience, les responsables de la radio lui ont demandé de se remettre à l'ouvrage. Et vous savez bien ce que cela signifie ! Lorsqu'on vous demande un petit service, vous êtes complètement embarqué dans l'aventure toutes les semaines ! Plus même, ce n'est pas une émission, mais deux hebdomadaires. Ils en ont rajouté une couche :
- Votre billet en wallon est tellement écouté que nous avons pensé que cela voudrait la peine que vous soyez responsable d'une nouvelle émission que l'on intitulerait : "Tranche de wallon".
- Quoi ? Tranche de jambon ?
- Non, "Tranche de wallon".
Et ainsi, sans le savoir, voilà l'arsouille embarqué à trouver de beaux textes d'écrivains wallon. Une chance que nous pouvons compter sur les Rèlîs Namurwès. Il n'ont pas hésité à nous donner un coup de main. Ainsi, tous les dimanches, nous essayons, une fois de plus, de faire "spiter" le beau vieux langage de nos contrées. Un moment toujours fort plaisant, paraît-il. C'est moi qui vous les dis !
- Grandiveûs, va ! Facile d'avancer une chose pareille. Surtout, si l'on est soi-même le maître d'œuvre.
Laissons jaser les mauvaises langues !
Revenons à la récolte de fonds ! Vous vous souvenez, début des années 2000, fini le temps du franc, vient celui de l'Euro. Et tous les billets et les pièces arrivent au paradis : le premier, le billet de 5.000, que l'on envoie tout au bout de la grande table. De même les autres billets et, ainsi de suite, avec les pièces. Elles, toujours un peu plus près du centre, dans l'ordre dégradé des valeurs. Arrive la pièce d'un franc, accueillie, elle, juste à côté du bon Dieu ! Observant d'un mauvais œil tout ce spectacle, le billet de 5.000 vient trouver le bon Dieu et il lui fait comprendre qu'il y a quelque chose qui fonctionne mal en son Royaume.
- Qui êtes-vous, donc ?, demande Dieu, le Père.
- Mais le billet de 5.000, voyons !
- Ah ! C'est vous le billet de 5.000. Je ne vous ai pas souvent vu à messe le dimanche.
Alors, vous savez ce qui vous reste à faire : plutôt virer l'équivalent de billets, que de petites pièces !
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