Depuis fin juin, la cathédrale est fermée au public. A l'origine de l'incident, un réseau électrique endommagé après des orages. Cette fermeture jusqu'à nouvel ordre est un coup dur pour les visiteurs mais aussi, et surtout, pour les paroissiens de Notre-Dame-de-Clermont. Pour le moment la situation est encore floue, comme en témoigne sur RCF le Père Paul Destable, recteur de la cathédrale.
C'est un évènement dont lui et la paroisse se seraient bien passés. Depuis la toute fin juin, le Père Destable est à pied d'oeuvre, avec les services de l'Etat, dans le but de réparer au plus vite les dégâts causés par l'orage sur la cathédrale de Clermont.
Plusieurs acteurs sont concernés par cette fermeture : la paroisse évidemment, la préfecture (l'Etat étant gestionnaire de l'édifice), la DRAC Auvergne (la Direction Régionale des Affaires Culturelles) ainsi que l'association des architectes des Bâtiments de France (organisme conservateur de la cathédrale). Le recteur de la cathédrale affirme être "en communication continue avec les services de l'Etat". Des services qui ne peuvent pas enclencher les travaux subitement. Il faut en effet réaliser un diagnostic, et enfin mettre en oeuvre une solution. C'est donc par précaution, comme l'explique le recteur de la cathédrale, que les portes de l'édifice sont fermées. Le site pourra-t-il rouvrir d'ici le 15 août ? Rien n'est moins sûr, d'après nos informations.
Ce que provoque cette fermeture, au-delà du symbole, c'est un manque à gagner. La paroisse doit payer toutes les charges de la cathédrale et pour cela, elle n'a que les dons des fidèles. En attendant une réouverture, tous les offices prévus initialement à la cathédrale seront effectués en l'église Saint-Pierre-les-Minimes, place de Jaude.
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