La délégation Catholique pour la coopération fête ses 50 ans

La Délégation Catholique pour la coopération envoie depuis 50 ans des volontaires. Ces hommes et ces femmes ont pour but de mener des actions de coopération internationale. A l’époque de sa création, la France est dans "une politique de développement affrimée" selon Guillaume Nicolas, et la coopération peut être une alternative au service militaire. L’Église, à la demande de l’État va créer la DCC pour structurer l’envoi de coopérants.

50 ans de coopération

 

L’organisation a été créée en 1967, la même année que l’encyclique populorum progressio du pape Paul VI dans laquelle il présentait sa vision de la solidarité avec les pays en développement. C'est l'interlocuteur "unique et privilégié" de l'Etat, pour l'envoi des coopérants de l'Eglise. Pour Guillaume Nicolas, la DCC a « épousé les préoccupations sociales de l’Église depuis cinquante ans. »  Ils ont envoyé 20 000 volontaires aux quatre coins du monde.

Un demi-siècle auparavant, les missions étaient surtout centrées autour de l’enseignement catholique. Si ces demandes existent toujours, les missions ce sont diversifiées. Il y a de la « gestion de projet, du développement rural, des métiers d’éducateurs spécialisés »
 

Une organisation internationale

Les partenaires de la DCC, présente dans plus de 50 pays, sont surtout des établissements liés à l’Eglise, mais il y a aussi des associations. La structure est surtout présente en Afrique Subsaharienne, mais aussi en Amérique Latine et en Asie. La plupart du temps la DCC travaille avec des partenaires locaux.

220 volontaires partent chaque année. La moyenne d’âge est de 28 ans, mais certains sont âgés de plus de 70 ans. Du fait de la diversité des profils, les qualifications sont  très diverses. Pour certains, ces missions sont leur premier contact avec l’Église.
Le rassemblement des 50 ans de la DCC sera « festif » et ouvert à tous. Il se déroulera du 25 au 27 mai à Jambville dans les Yvelines.