Les négociations sont rompues entre la Grèce et ses créanciers. Une décision unilatérale du gouvernement grec selon la Commission européenne. L'annonce du référendum et cette rupture des discussions a plombé les marchés. En Grèce les banques sont fermées et leurs clients n’ont pas le droit de retirer plus de 60 euros par jour. Côté européen, François Hollande, Angela Merkel et Jean-Claude Juncker ont réagi ce lundi.
Pas de panique côté français. François Hollande a réuni ce matin un conseil restreint à l’Elysée. Manuel Valls, Michel Sapin, Emmanuel Macron et le secrétaire d’Etat en charge des affaires européennes Harlem Désir se sont retrouvés autour du chef de l’Etat. François Hollande s’est exprimé à la sortie de la rencontre d’abord pour dire qu’il regrettait l’interruption des négociations et pour assurer que la France serait prête à soutenir toute nouvelle tentative.
, "c’est la démocratie et le droit du peuple grec de dire ce qu’il veut pour son avenir". L’issue de ce référendum inquiète les institutions européennes. Le président de la commission européenne a pris la parole à la mi journée, Jean-Claude Juncker s’est dit affligé, trahi par l’annonce du référendum qui a fait voler en éclat ses efforts.
Angela Merkel s’est elle aussi exprimée : "Si l’euro échoue, l’Europe échoue". La chancelière allemande a appelé au compromis, tout en saluant l’action de son ministre des Finances Wolfang Shauble qui a choisi la ligne dure dans les négociations avec Athènes. Son homologue grec, Yanis Varoufakis déclarait ce matin dans la presse allemande que c’était "aux institutions de montrer leur bonne volonté".
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