Depuis le 1er le SMIC est revalorisé à 1302 euros nets par mois, conséquence de l’inflation actuelle. Pour les plus petites entreprises, la question des coûts salariaux commence à poser problème.
C’est l’une des conséquences de l’augmentation des prix depuis plusieurs semaines, le salaire minimum est à nouveau augmenté depuis le 1er mai. Il s’établit désormais à 1302 euros nets par mois. « C’est une hausse de 5% depuis l’automne dernier » explique Jean-Michel Giraud, le coprésident de la CPME de Haute-Loire. La Confédération des Petites et Moyennes Entreprises défend les patrons de ces entreprises.
Du fait de cette hausse, bon nombre de salariés se font rattraper par le SMIC. « Plus de trois quarts des branches sont concernées » indique Jean-Michel Giraud. Conséquence, la situation devient de plus en plus compliquée à gérer pour les plus petites entreprises. « C’est une inquiétude » résume le coprésident de la CPME de Haute-Loire.
Une situation « difficile à gérer ». D’un côté les salariés qui gagnent à peine plus que le salaire minimum voient leur pouvoir d’achat s’éroder depuis le début de l’année notamment. De l’autre, les chefs d’entreprises doivent composer avec une situation économique complexe. « On ne peut donner que ce que l’on a » résume Jean-Michel Giraud.
L’augmentation des coûts salariaux vient s’additionner à d’autres. Le prix des matières premières explose dans de nombreux secteurs, pareil pour les factures énergétiques. La CPME milite pour une baisse des taxes sur les produits énergétiques dans certains secteurs, comme le transport. Le marché de l’emploi est aussi fluctuant, beaucoup de métiers peinent à recruter, des tensions sont toujours observées en restauration ou dans la construction par exemple.
Cette situation est « un double problème » pour les plus petites entreprises altiligériennes. S’ajoute le remboursement des PGE, les Prêts Garantis par l’État. Bon nombre d’entreprise éprouvent des difficultés. Si bien que la CPME milite pour un rééchelonnement des remboursements sur « 10 voire 20 ans » conclut Jean-Michel Giraud.
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