En vue des Jeux Olympiques Paris 2024, le département de la Moselle a accueilli la délégation brésilienne de volleyball, à l’Academos de Verny, le 4 juin dernier.
Participant aux Jeux Olympiques, la fédération brésilienne de volley-ball a signé le protocole de l’accord avec le Département de la Moselle. Depuis 2023, les deux signataires sont associés dans un contexte de diplomatie sportive - notamment avec la présence de l’ambassadeur international pour le sport Paris 2024 - , et prolongent leur contrat jusqu’au cycle olympique de 2028. Afin de marquer le renouvellement de cet accord, les signataires et leur équipe ont effectué symboliquement quelques échanges avec l’équipe de volley brésilienne masculine des U19, sur le terrain de beach volley d’Academos. Ce terrain constitue l’une des aires d’entraînements pour les préparations des Jeux Olympiques de l’équipe masculine et féminine du Brésil.
D’après le Président du Département, “ce n’est pas uniquement un évènement qui va durer pour les jeux olympiques et paralympiques, puis ensuite qui s’arrêtera le jour où la flamme s’éteindra”. C’est pourquoi, Patrick Weiten a insisté sur la notion “d’héritage” que vont laisser ces jeux olympiques. En effet, cet accord sportif avec le Brésil représente un tournant dans l’évolution du sport en Moselle, désormais considérée comme étant “une terre d’accueil”. Si le Département comporte déjà 21 lieux sportifs, dont la boxe à Yutz et l’escrime à Strasbourg, la Moselle compte accueillir 10 délégations sportives.
En outre, le Président du Département affirme vouloir créer des opportunités autour du sport, notamment en ce qui concerne l’éducation, l’insertion professionnelle, et la santé. Pour ce faire, Academos a été aménagé de sorte à pouvoir accueillir et restaurer plus de 70 personnes. Cette architecture sportive où siègent actuellement plus de 20 comités départementaux contribuera à organiser des stages pour les clubs et écoles du Département, tout en devenant “une source d’intégration et d’inclusion entre le sport et le parasport” selon Patrick Weiten.
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