Au fil des ans, les dirigeants hongrois ont pris le pli de remettre en question les notions fondamentales de l’état de droit : indépendance de la justice, séparation des pouvoirs, liberté de la presse. C'est une question latente, mais jusqu’à présent aucune véritable solution n’a été trouvée. Une piste cependant, ce sont les rapports de la situation de l’état de droit dans l’Union que la commission s’est appliquée à dresser de manière annuelle depuis 2020.
Au moment de la rédaction des premiers rapports sur l’état de droit dans l’Union et dans chaque état membre, la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen a déclaré que : « L’état de droit contribue à protéger les citoyens du règne de la loi du plus fort, il est le garant de nos droits et libertés les plus élémentaires, au jour le jour il nous permet d’exprimer nos opinions et d’être informés par une presse libre ». En théorie, la Hongrie s’inscrit pleinement dans ce schéma de fonctionnement démocratique et c’est pour cela que le pays anciennement communiste a rejoint l’Union européenne, son adhésion a eu lieu en 2004 lors d’une étape mémorable de l’élargissement de l’Union.
Indépendance de la justice, liberté de la presse, séparation des pouvoirs, ces sujets inquiètent fortement les autorités européennes. L'Eurodéputée Gwendoline Delbos-Corfield, rapportrice du parlement européen sur l’état de droit en Hongrie est l’invitée de Christoiphe D'Aloisio dans l’espace Europe de cette semaine. Avec elle, nous allons voir en quoi consiste la mission qui lui est attribuée, et ce qu’il en est sur la situation exacte de l’état de droit en Hongrie…
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