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L'ABBE BERNARD VAN VYNCKT: "Hommage à Marcel Javaux"

RCF Namur,  - Modifié le 8 février 2021
Emission spéciale RCF Sud BelgiqueL'ABBE BERNARD VAN VYNCKT: "Hommage à Marcel Javaux"
Après Michel Lecomte, une deuxièmle chronique footbalistique pour vous parler de l'ami Marcel Javaux, sans oublier de lui dédier l'ode à l'Orval ...

Voici la traduction:
   
Il y a trois semaines, je vous ai parlé de Michel Lecomte. A "La tribune" sur la RTBF, il y avait aussi son complice Marcel Javaux. Il a décidé d'également démissionner de cette émission. Lui aussi est un de mes amis.
   Tout commence un samedi soir du côté de Bièvre. A ce moment-là, j'étais vicaire à Marche et était aussi arbitre de football. Je laisse aux mauvaises langues de certifier que ce n'est pas ce que j'ai fait de mieux dans la vie ! En cette froide soirée d'hiver, il ne faisait pas bon mettre un supporter autour du terrain de foot. Pourtant, c'était un derby, comme on aime le dire en ce monde-là. Il y avait là beaucoup de monde, près de mille personnes. Le match se jouait contre Gedinne ou Vencimont. Il vous faut savoir que là, en Ardenne, le samedi soir ou le dimanche après-midi, c'était souvent la seule distraction ; à part, une belle pièce de théâtre ou bien Jacques Martin à la télévision.
   Marcel, j'en avais bien sûr entendu parler. Comment pouvait-il en être autrement puisqu'il était arbitre en première nationale. Mais je ne savais pas qu'il habitait Oisy, juste à côté. Il était venu voir un jeune vicaire qui courrait en culottes courtes. Je ne sais plus si c'était lui, le policier, qui était venu me dire, en tirant une tête comme "une porte de grange", que je travaillait "en noir", le dimanche après-midi ! Pour sûr, nous avons ri un bonne fois, tout en buvant une bonne bière. Etait-ce de l'Orval ? Peut-être bien !
   Plus tard, il est devenu président du football (du Comité Provincial) de la province de Luxembourg. Alors, nous nous sommes rencontrés plus souvent au bord des terrains de Libramont, de Barvaux-sur-Ourthe ou de Ste ode.
   Je ne regarde pas souvent la télévision. Ce fut encore  moins le cas lorsqu'à "La Tribune", il y avait Stéphane Pauwels. Je me suis toujours interrogé pour savoir pourquoi l'avoir été cherché. Pourtant, comme je travaillais tous les jours jusqu'au moins 9 heures et demi du soir, j'essayais de rentrer pour la fin de l'émission. Parce qu'alors Marcel apportait ses commentaires sur les prestations des arbitres lors de leur prestations en nationale 1. Non parce que je le considérais comme un ami, mais je dois reconnaître qu'il avait presque toujours raison. Bien plus souvent que ceux qui étaient invités sur le plateau et qui ne connaissaient guère les règles du foot. Mais cela reste entre nous, parce que je ne voudrais pas avoir des ennuis avec eux.
   Beaucoup ne savent pas que tous les ans, un lundi du mois de septembre, Marcel n'était pas à l'émission. Pourquoi ? Il allait en pèlerinage à Lourdes, avec un de ses grands amis, pour conduire un malade de ci, de là ; que ce soit à un office ou à la Grotte de Massabielle. Oui, il y allait pour rendre service à une vieille dame, qui l'attendait avec impatience pour passer six jours de petits bonheurs. Il y allait aussi pour renforcer la chorale.
   A la fin de la journée, il n'était pas question d'éviter le Café des Belges. Nous allions là prendre un petit "médicament", comme certaines aiment appeler cette bière, qui ne peut qu'être qu'un Orval, voyons ! Je ne dis pas une, car c'était le minimum. One ne retourne pas sur une jambe, bien sûr ! Un moment très agréable pour parler de tout et de rien, de nous souvenir de quand nous étions tous deux arbitres !
   Marcel, comme pour ce Michel, par ce billet, je voudrais te redire ma grande reconnaissance pour tout ce que nous avons partagé ensemble. Et si toi et ton épouse n'avez pas été très bien début 2020, je vous souhaite tout le meilleur pour 2021 ! 
   Je suis sûr que tu ne connais pas l'Ode à l'Orval, écrit par André Collard, un de mes amis. il l'avait composé pour Joseph Michel, l'ancien ministre et qui était le président des "Soçons d'Orvau". Un ou une ? Je laisse au puristes de disserter sur la chose.
Un Orval, à toutes heures du jour :
Bien fraîche, à 10 heures du matin, c'est une bière rafraîchissante
En Gaume, c'est une bière apéritive.
Après le repas, c'est une bière digestive.
Après quatre heures, un Orval à l'apéro, rien de meilleur !
Et un autre après le repas.
Mais si vous en buvez deux le soir, à Orval,
cela remplace la prière du soir !
 
    Alors, à votre bonne santé !
 
   Michel, Marcel, le football nous a donné de nous rencontrer. Et ce fut toujours de bons moments d'amitié. Pour tout cela, je vous dit un tout grand merci ! Et n'oubliez pas que je vous attends à RCF Sud Belgique !
 
   A la semaine prochaine, les amis !

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