L'ABBE BERNARD VAN VYNCKT:"Moreau, Fornièri èt tos l's-ôtes..."

 Aujourd'hui les affaires Moreau, Forniéri and co. Mais qu'en pensent leurs électeurs ?
N'oubliez pas d'écouter et de lire jusqu'au bout, car à RCF, nous avons une bonne nouvelle !

Voici la traduction:
Moreau, Fornièri èt tous les autres.  
 
      Deux amis se rencontrent :
-  Nethys, VOO, Elico, Resa, Enodia, WIN...
-  Ho ! Ho ! Doucement, je ne te suis plus !
-  Et si je te parle de Moreau, Forniéri,  Heyse, Aquilina,... et
   combien d'autres ?
-  Tous des profiteurs ! Que dis-je ?  Tous des voleurs qui
   en ont mis plein leurs poches, oui !
-  Sais-tu combien de millions ?
-  Non !
-  Pour Moreau, à peu près neuf millions, en deux ans
   encore ! Pour Fornièri, on ne sais pas trop. Pol Heyse,
   c'est plus d'un million et demi et pour Aquilina, c'est plus
   de trois millions et demi !
-  Mon Dieu ! C'est une fortune tout çà ! Sur de dos des
   petites gens encore ; alors que beaucoup se réclament
   du PS. Je ne te dis pas !
 
   Il y a une formule wallonne qui dit : "Si tu vas bien à l'eau, tu n'auras pas soif !" Et bien, eux tous, ils ont pensé pissé la Meuse ! (Ce qui veut dire qu'ils se sont pris pour des hommes qui se croient plus importants qui ne le sont). Mais, aux derniers jours du mois de janvier, deux de ces hommes-là se sont retrouvés à la prison de Marche. Il ne l'ont pas volé, n'est-ce pas ! Une fois encore, le bac s'est retourné sur le cochon.
   D'après une fable de la Fontaine, Joseph Houziaux a écrit une version wallonne, à sa manière humoristique, bien sûr. Je vous livre celle de La Fontaine lui-même : 
L'avarice perd tout en voulant tout gagner.
Je ne veux, pour le témoigner,
Que celui dont la Poule, à ce que dit la Fable,
Pondait tous les jours un œuf d'or.
Il crut que dans son corps elle avait un trésor.
Il la tua, l'ouvrit, et la trouva semblable
A celles dont les œufs ne lui rapportaient rien,
S'étant lui-même ôté le plus beau de son bien.
Belle leçon pour les gens chiches :
Pendant ces derniers temps, combien en a-t-on vus
Qui du soir au matin sont pauvres devenus
Pour vouloir trop tôt être riches ?
   N'est-ce pas vrai ?
 
   Stéphane Moreau, si vous ne le savez plus, c'est celui qui a écarté de la commune d'Ans, sur les hauteurs de Liège, le ministre Michel  DAERDEN, que l'on appelait volontiers "papa". Il était aussi président du C.A. de Nethys. Mais voilà qu'arrive à Namur un nouveau ministre à la Région Wallonne, Pierre-Yves Dermagne. Il tape un bon coup sur la table et affirme, avec son président Elio Di Rupo, lui aussi du PS : "J'en ai marre des parvenus !" Autrement dit, j'en ai assez des profiteurs et des vantards. Sur ce, ils sont allés fourrer leur nez dans les comptes de ces sociétés citées plus haut. Ils ont découvert que Moreau s'était rémunéré comme Crésus. Et avec lui bien d'autres. Ils n'avaient pas leurs poches trouées (autre formule wallonne).
   Aujourd'hui, comme je le disais pour Maggy de Block - Tiens ! On n'entend plus parler d'elle ! - aux dernières Fêtes de Wallonie : "C'est bien les plus belles pommes qui tombent dans les flattes !" : les belles pommes du PS liégeois. Alors, après l'affaire Cools, Vanderbist, Agusta, et j'en passe, il paraît que les socialistes sont dans de beaux draps.
   Moi, je pense aux habitants d'Ans, de Seraing, de Flémalle ou d'Herstal, qui regardent tous la télévision grâce à VOO, ou qui sont des supporters du Standard, que Forniéri voulait financer à coups de millions, pour en devenir bien vite le président. Ils pensent sûrement qu'ils ont payé bien cher leurs abonnements ou leurs places pour les matchs de football. A la place de cela, ils ont rempli les poches de ces trafiquants-là.
   Allez ! Il y a tout de même une bonne nouvelle. Violette - quel beau prénom ! - est né chez Anne-Sophie, notre directrice d'antenne à RCF Sud Belgique. Moi, je souhaite beaucoup de courage au papa, avec quatre femmes à la maison. Quelle attelage (littéralement) ! Cela va causer du côté de la cuisine !
   Toute la fine équipe de la radio, et beaucoup de nos auditeurs, vous souhaitent une manne - que dis-je - un tombereau de bonheurs avec votre grande famille. Et jusqu'à la petite fête, évidemment ! Gros baisers à vous tous !   
 
   A la semaine prochaine, les amis !