L’avant, le pendant, et l’après des incendies qui ont marqué l’été girondin

Le pire était pressenti pendant le Conseil d’Administration du SDIS en Juin. « Cet été promettait déjà d’être celui de tous les dangers ». Jean-Luc Gleyze appelle le 18 Juillet le « Lundi noir ». Ce jour là, toutes les conditions étaient réunies pour alerter. Chaleur caniculaire (44°), hygrométrie faible (moins de 10%), végétation sèche, vents instables. Résultat : 17000 hectares partis en fumée.

 

Il insiste sur le manque de moyens aériens (bombardiers d’eau, Dashs...), qui devraient êtres disponibles à proximité des Landes de Gascogne : « Nous n’avons pas les ressources pour agir à feu naissant », ce qui est plus qu’important pour l’interrogé, car « un incendie, c’est comme une crise cardiaque : les vingt premières minutes sont décisives ». 

 

Une "Mission Flash" co-présidée par Jean-Luc Gleyze et le Président du Conseil Départemental de Saône-et-Loire, André Accary, a débuté le 6 septembre pour 3 semaines.
Les élus sont actuellement en déplacement dans les zones sinistrées pour échanger avec les pompiers et effectuer un retour d’expérience à l’échelle de l’hexagone, afin de « fournir un rapport au gouvernement et au parlement ». Les conclusions de la mission seront présentées fin septembre, à Nancy, lors du congrès national des sapeurs pompiers.