L’Aventure du Vivant sur les routes d’Auvergne

Le camion de l’Aventure du Vivant était ce mercredi place du Breuil au Puy-en-Velay. 
Alors qu'il parcourt la France, il a entamé un tour de l'Auvergne. Il était aujourd’hui à St-Flour (Cantal), il sera demain à Riom (Puy-de-Dôme) et samedi à Gannat (Allier). C’est l’occasion pour la jeune génération de mieux connaître le monde de l'agriculture, un secteur qui perd en attractivité. 

Un dispositif pédagogique et ludique

Ce grand camion orange attise la curiosité des élèves. Lorsqu'ils rentrent, un animateur est là pour les guider et répondre à leurs questions. En plus, les jeunes ont à leur disposition des tablettes, des masques de réalité virtuelle, des vidéos, des quizz sur des écrans interactifs et un simulateur de conduite d’engins agricoles. Ombeline, élève de Seconde, vient de descendre du siège du tracteur, « c’est très réaliste, on a les ressentis, je trouve ça bien. ». Maxence, lui en Troisième, a trouvé l'expérience enrichissante. « C’était dur mais c’est quelque chose qui m’a beaucoup plus, pourquoi pas l’envisager. »

Créer une immersion dans le monde agricole est l’objectif de ce dispositif. « Notre simulateur plaît beaucoup, c’est l’activité phare. L’idée c’est d’attirer les jeunes avec ça et de mettre de la pédagogie derrière » explique Alexis Gache, un animateur du camion. Les casques de réalité virtuelle permettent notamment de découvrir les différentes formations. 
 

L'agriculture un domaine souvent méconnu des élèves

Le secteur agricole est composé d'une diversité d’activités mal connue de tous. Les établissements agricoles proposent des formations dans des branches très variées. Mila, qui est en Troisième, a fait des découvertes. « J’ai appris que les métiers des coquillages et des poissons faisaient partie [du domaine] de l’agriculture ! Il y a plein de métiers autour de l’agriculture, pas seulement les stéréotypes qu’on a. »

Le monde de l’agriculture peine à être attractif auprès des nouvelles générations. « Ça fait quatre ans que le camion tourne pour relancer la croissance démographique des jeunes qui rentrent dans l’enseignement agricole. Il a quatre ans il y a eu une baisse. Ca s'est amélioré, c'est à nouveau croissant. C’est pour redonner un nouveau goût et que les jeunes s’approprient ce monde là. » En pleine crise agricole, l’enjeu est de donner un nouvel essor à ce secteur et assurer un renouvellement des générations.