Comme chaque été, le Centre hospitalier universitaire d'Angers s'adapte : il faut pouvoir jongler entre les congés du personnel, le recrutement de remplaçants, l'activité légèrement en baisse et rester prêt en cas d'afflux soudain.
Le CHU d'Angers se préparer pour l'été. Comme chaque année, différents plans ont été réfléchit et mis en place pour connaître les gestes à adopter en cas de canicule ou de fortes tensions.
Malgré un contexte national peu propice au recrutement, Arnaud Pouillart, le directeur général adjoint est satisfait : "Nous avons réussi à recruter presque autant de personnel de remplacement qu'en 2022", explique-t-il. En tout, 96 infirmiers et 117 aide-soignants ont été recrutés pour l'été. "Ce qui ne correspond pas totalement à nos objectifs... Il aurait fallu recruter une quarantaine de plus", reconnaît Arnaud Pouillart.
Cependant, la situation est tout de même confortable. Seuls 20% des lits seront fermés, "ce qui correspond à une baisse d'activité estivale normale". Rien ne change donc pour les usagers, les urgences seront bien ouvertes 24/24 cet été.
L'hôpital a aussi mis en place comme chaque année une série de plan : que faire en cas de canicule, ou d'afflux soudain... C'est le docteur Guillaume Bouhours, vice-président de la Commission Médicale d'Etablissement, qui s'en est chargé.
Si un afflux important de patients, dans le cas d'une nouvelle épidémie par exemple, venait à se présenter, alors l'hôpital pourrait déprogrammer certaines opérations, mais "ce sera le médecin qui avertira le patient, ce n'est pas aux patients de s'auto-réguler", insiste le docteur Guillaume Bouhours.
Le directeur général adjoint a également voulu revenir sur l'action de la CGT, début juin. Le syndicat de l'hôpital avait organisé une campagne de recrutement sous le motif que le CHU refusait parfois du personnel, alors même qu'il y a des postes vacants.
"L'argument de départ mis en avant par la CGT pour mener cette action est faux. Cet argument était de dire que le CHU refuse des recrutements. Alors bien entendu, nous refusons des candidatures qui ne répondent pas au profil recherché, mais nous avons véritablement la volonté de pourvoir nos postes vacants", se défend Arnaud Pouillart.
Cette opération a permis à la CGT de déposer 80 candidatures sur le bureau de la direction. A l'heure actuelle, seule 5 pourraient correspondre aux besoins recherchés, selon le directeur général adjoint.
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