Quelques jours après la guérison d’un lépreux,
Jésus revint à Capharnaüm,
et l’on apprit qu’il était à la maison.
Tant de monde s’y rassembla
qu’il n’y avait plus de place, pas même devant la porte,
et il leur annonçait la Parole.
Arrivent des gens qui lui amènent un paralysé,
porté par quatre hommes.
Comme ils ne peuvent l’approcher à cause de la foule,
ils découvrent le toit au-dessus de lui,
ils font une ouverture,
et descendent le brancard sur lequel était couché le paralysé.
Voyant leur foi,
Jésus dit au paralysé :
« Mon enfant, tes péchés sont pardonnés. »
Or, il y avait quelques scribes, assis là,
qui raisonnaient en eux-mêmes :
« Pourquoi celui-là parle-t-il ainsi ?
Il blasphème.
Qui donc peut pardonner les péchés,
sinon Dieu seul ? »
Percevant aussitôt dans son esprit
les raisonnements qu’ils se faisaient,
Jésus leur dit :
« Pourquoi tenez-vous de tels raisonnements ?
Qu’est-ce qui est le plus facile ?
Dire à ce paralysé :
“Tes péchés sont pardonnés”,
ou bien lui dire :
“Lève-toi, prends ton brancard et marche” ?
Eh bien ! Pour que vous sachiez que le Fils de l’homme
a autorité pour pardonner les péchés sur la terre…
– Jésus s’adressa au paralysé –
je te le dis, lève-toi,
prends ton brancard, et rentre dans ta maison. »
Il se leva, prit aussitôt son brancard,
et sortit devant tout le monde.
Tous étaient frappés de stupeur
et rendaient gloire à Dieu, en disant :
« Nous n’avons jamais rien vu de pareil. »
Source : AELF
Il a traversé le texte sans dire un mot.
Il a traversé la maison où il y avait trop de monde, trop de monde pour entrer, trop de monde pour s'asseoir, trop de monde pour écouter Jésus qui parlait de …
Mais de quoi parlait Jésus ce jour là ?
Il y avait trop de monde pour que je m'en souvienne.
Il y avait trop de monde mais l'homme a traversé le monde.
Et dans le monde entier, on raconte depuis l'histoire de celui qui ne pouvait marcher, mais qu'on a passé par le trou du toit comme on passe un chameau par le chas d'une aiguille, sauf qu'on ne peut faire passer un chameau par le chas d'une aiguille, pas plus qu'on ne peut faire entrer un riche dans le Royaume des Cieux…
Dans le monde entier on raconte que cet homme passé par le trou du toit a traversé le texte.
On dit aussi que ses péchés avaient été pardonnés. Et c'est drôle parce que ça, ça ne passait pas. Vous qui avez vu passer l'homme avec son brancard sous le bras, voyez qu'il plus facile à un homme paralysé de traverser le monde qu'à l'idée d'un pardon de traverser certains esprits.
C'est une histoire où certaines choses, certaines personnes passent presque sans s'arrêter et d'autres se trouvent paralysés. Celui qui était cloué sur son lit s'en est sorti. D'autres sont restés immobiles et comme bloqués. Jésus redistribue les cartes.
Aussi, Seigneur, pardonne nos péchés, que nous puissions nous aussi traverser ce monde et ce jour. Amen
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