Les pluies manquent beaucoup et la sécheresse est de plus en plus intense en cette mi-avril dans les Alpes-Maritimes. Difficile d'ailleurs de rattraper l'ensemble du déficit en eau d'ici le début de l'été. L'exemple le plus marquant, c'est le lac de Broc.
57 mm de pluie depuis le début de l'année à Nice. C'est peu et insuffisant pour recharger les nappes phréatiques. La situation est critique et les restrictions sont prolongées par la préfecture des Alpes-Maritimes. Pour autant, tout n'est pas encore perdu pour cet été si des pluies conséquentes ont lieu dans les prochaines semaines.
Pour l'hydrologue Philippe Gourbesville "la faune et la flore des cours d'eau va être affectée, elle va se réduire" comme au lac de Broc. Annie, habituée du lac de Broc a vu le lac baisser de façon "dramatique". Conséquence, "il n'y a plus d'oiseaux, même plus de cygnes, plus rien" constate la retraitée qui promène son chien régulièrement sur les rives du lac de Broc que l'on peut désormais traverser à pied sans se mouiller.
Le Haut-Pays sera le plus concerné en cas de prolongement de la sécheresse. Les communes en altitude ne vivent pas sur des réserves mais sont beaucoup plus dépendantes des pluies.
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