C’est le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège qui représente le Vatican à la COP25. Il a donc transmis le message du Pape qui appelle les chefs d’Etats à travailler ensemble pour construire notre Maison commune et aussi faire preuve d’une "volonté politique claire, clairvoyante et forte" sur les enjeux environnementaux. Dans sa lettre, le pape constate des avancées depuis l’accord de Paris, mais il déplore une prise de conscience "encore trop faible" de la classe dirigeante face à l’urgence climatique : "nous devons sérieusement nous demander s’il existe une volonté politique d’allouer avec honnêteté, responsabilité et courage plus de ressources humaines, financières et technologiques pour atténuer les effets négatifs du changement climatique, ainsi que pour aider les populations les plus pauvres et les plus vulnérables qui en souffrent le plus".
Le pape n’hésite pas à parler de "défi de civilisation" et il précise dans sa lettre : "De nombreuses études nous disent qu’il est encore possible de limiter le réchauffement planétaire". C’est pour cela que François appelle les représentants des pays de la COP25 à s’engager : "dans une nouvelle voie visant à recentrer les investissements financiers et économiques sur les domaines qui garantissent réellement les conditions d’une vie digne de l’humanité sur une planète "saine" pour aujourd’hui et demain". Le pape conclut : "Tout cela nous appelle à réfléchir consciencieusement sur la signification de nos modèles de consommation et de production et sur les processus d’éducation et de sensibilisation pour les rendre conformes à la dignité humaine".
Les travaux de la COP 25 se poursuivent jusqu’au 13 décembre en particulier sur le thème des océans.
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