Du cousu-main, ou du à la carte, c'est ainsi qu'on pourrait résumer le positionnement du MoDem pour les élections départementales de juin prochain. Le parti centriste a bien sûr ses candidats. Il y aura des binômes estampillés MoDem dans trois cantons sur quinze : Blois 1, Blois 2 et Romorantin. Des candidatures portées par des figures bien connues dont trois conseillers départementaux sortants (Marie-Hélène Millet, Stéphane Baudu et Louis de Redon).
Pour Etienne Panchout, le porte-parole du parti dans le Loir-et-Cher, "ce sont des candidats fidèles au MoDem depuis de longues années [...]. C'est juste une certaine logique de demander à ces binômes de se réunir".
Mais pour chacun de ces candidats, la situation est bien différente d'un canton à l'autre. Dans le canton de Blois 2, la majorité sortante au département n'a pas placé de candidats en face de ceux du MoDem.
Fortune diverse pour Louis de Redon et son binôme Dominique Giraudet, qui eux auront bien une concurrence de l'UPLC. Incompréhensible pour le porte-parole du Modem pour qui Louis de Redon a un bon bilan.
Le MoDem ne s'est en tous cas, pas contenter de présenter ses trois binômes. Il s'est aussi positionné sur les douze autres cantons pour apporter un soutien à des candidats.
Mais là où cela se complique, c'est que ce dernier n'est pas accordé partout à la même formation. Dans six cantons, les faveurs du parti centriste vont à des candidatures de la majorité sortante UPLC (Beauce, Montoire, Onzain, le Perche, Sologne et Vendôme).
A l'inverse, dans les cantons de Chambord, Vineuil et Blois 3, ce sont les conseillers sortants d'opposition du groupe Le Loir-et-Cher autrement (divers-gauche) que supporte officiellement le MoDem.
Saluant le fait qu'ils aient "travailler collectivement pour le département, ensemble, en faisant fi des étiquettes", Etienne Panchout parle d'un soutien normal qui leur est accordé.
Le parti centriste a aussi fait le choix dans certains cantons, malgré la présence de candidats UPLC, de supporter des binômes indépendants, sans étiquette. "C'est du cas par cas", répète Etienne Panchout.
C'est ainsi que sur le canton de Saint-Aignan, Jean-Baptiste Baudat et Annick Sicard ont reçu le soutien du Modem, tout comme Angélique Dubé et Christophe Thorin sur le canton de Selles-sur-Cher et Elodie Péan et Jacques Paoletti sur celui de Montrichard.
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